Deep Dive
Shownotes Transcript
Mon périple en Asie Bonjour tout le monde, j'espère que vous allez bien. Aujourd'hui, je vous retrouve pour un épisode solo dans lequel je vais vous raconter mon voyage en Asie. J'y suis restée dix mois et je viens tout juste de rentrer en France. Alors, je me suis dit, autant battre le fer tant qu'il est chaud et vous en parler tout de suite.
Battre le fer tant qu'il est chaud, c'est une expression qui signifie agir rapidement, tant que les événements sont toujours en cours ou alors quand ils viennent juste de se terminer.
Vous le savez, j'ai l'habitude de beaucoup voyager. J'ai déjà pas mal exploré l'Europe et l'Amérique, mais il y avait une région qui me faisait rêver depuis des années. C'est l'Inde. Ce pays me fascinait. J'étais très attirée par sa culture, ses couleurs, ses contrastes. Et je savais qu'un jour, il fallait que j'y aille.
Quand j'ai enfin eu l'opportunité de réaliser ce rêve, je me suis dit que c'était aussi l'occasion parfaite d'élargir mon horizon et de découvrir d'autres pays d'Asie. C'est comme ça que ce périple a pris forme bien au-delà du sous-continent indien. Un périple, c'est un long voyage qui inclut plusieurs étapes, souvent à travers différents lieux ou différents pays.
C'est un terme qui est utilisé pour souligner l'aspect aventurier et parfois difficile d'un voyage, en insistant sur les découvertes et les défis rencontrés en chemin. Alors dans cet épisode, c'est de tout ça dont je veux vous parler. Tous ces aspects, les
les choses extraordinaires que j'ai pu voir, mais aussi les choses que j'ai apprises et les difficultés que j'ai pu rencontrer.
Alors, je vais vous présenter tout ça en trois parties. D'abord, je vais vous parler des lieux et moments qui m'ont le plus marqué. Ensuite, dans une deuxième partie, je vais vous parler de ce que j'ai appris en termes de culture générale. Et enfin, je vous donnerai, on va dire, un peu des conseils ou plutôt j'expliquerai comment on peut faire.
on peut se préparer et comment on peut réussir un voyage sur le long terme, un voyage de plusieurs mois. Alors, que vous ayez envie de voyager à votre tour aussi, que vous ayez déjà voyagé avant ou que vous soyez seulement curieux, asseyez-vous confortablement et accompagnez-moi dans ce périple.
Alors pendant ce voyage, j'ai eu la chance de visiter des lieux incroyables, chacun avec sa propre magie. Je ne peux évidemment pas tous les citer, mais j'ai réfléchi et j'ai réussi à faire une short list, une petite liste avec seulement les choses les plus marquantes. J'ai sélectionné un pays, un événement, un monument et un paysage.
Alors c'est parti. On commence avec le pays. Celui qui m'a le plus impressionné, c'est sans aucun doute l'Inde. C'est aussi le premier endroit où j'ai atterri et comme je vous l'ai dit, c'était celui où j'avais le plus envie d'aller.
Pour une Européenne, aller en Inde, c'est comme sauter dans le terrier du lapin d'Alice au Pays des Merveilles. Vous savez, un terrier, c'est un trou que certains animaux creusent dans le sol pour se réfugier sous la terre. Et dans le conte Alice au Pays des Merveilles, la petite fille entre dans un terrier et se retrouve dans un monde magique. Et bien,
Arriver en Inde, ça m'a fait cet effet, celui d'entrer dans un monde magique, un monde rempli de couleurs, de bruits, d'odeurs qui n'ont rien à voir avec ce que j'avais connu jusque-là. C'était un monde chaotique, certes, mais un monde toujours fascinant.
En deux mois et demi, j'ai beaucoup exploré ce pays, des montagnes de l'Himalaya au paysage vert du sud en passant par les grands palais du Rajasthan.
Alors, « rester bouche bée »,
Il me semble que je l'ai déjà défini il n'y a pas longtemps dans un épisode, mais c'est être très impressionné. C'est une expression figurée où on imagine qu'on ouvre grand la bouche car ce qu'on a devant les yeux est incroyable.
Mais donc, en Inde, l'endroit qui m'a le plus vraiment impressionné, marqué, c'est Varanasi. Varanasi, c'est une ville sacrée au bord du Gange où j'ai pu découvrir les rites consacrés aux morts dans la religion hindoue. Les rites, ce sont les gestes codifiés, faits par une communauté, dans un but sacré.
Par exemple, pour honorer les dieux ou pour rendre hommage aux morts. Et à Varanasi, les rites, il y en a plein. Par exemple, les vivants se baignent dans le fleuve pour se purifier. Et les morts, eux, ils sont incinérés. Incinéré, ça veut dire brûlé. Puis, ce qu'il reste du corps est plongé dans le fleuve.
On peut dire aussi le fait d'incinérer un mort, on peut dire que c'est une crémation. Et donc les hindous y croient que réaliser cette crémation dans la ville sacrée, ça permet d'accéder au paradis, au nirvana, et donc d'éviter d'être réincarné encore et encore.
Pour moi, assister à ces rites a été un véritable choc culturel, mais ça a été aussi un moment de fascination qui a élargi ma compréhension du monde.
Une autre coutume que j'ai pu apprécier, ce sont les célébrations du nouvel an lunaire en février. Alors, petite précision de vocabulaire, j'aime bien utiliser le mot « apprécier » quand je décris un voyage, car c'est un mot qui est double. Il a à la fois le sens de regarder quelque chose et l'évaluer, et en même temps, le sens de profiter pleinement de quelque chose, d'en tirer du plaisir.
Donc, c'est un mot parfait car il exprime à la fois l'idée de découverte et l'idée de savourer une expérience de manière positive. Donc, bref, j'ai assisté et j'ai apprécié le nouvel an lunaire et c'est l'événement que je retiens comme celui qui m'a le plus marqué.
On l'appelle aussi plus couramment le Nouvel An chinois, mais il faut savoir que c'est une fête célébrée aussi dans d'autres pays comme le Vietnam et la Malaisie. Et justement, à ce moment-là,
J'ai eu la chance de me retrouver, par hasard, dans un endroit où ces célébrations sont particulièrement sympas. J'étais à Georgetown, sur l'île de Penang, en Malaisie.
Dans cette ville, il y a un très grand temple qui mélange des styles chinois, birman et thaïlandais. Et pour la nouvelle année, il était tout illuminé. Il y a aussi eu des feux d'artifice, des danses traditionnelles du lion dans les rues. J'ai pu allumer de l'encens au temple et déposer un vœu sur un arbre à vœux.
Ou alors peut-être on dit un arbre à souhait, je ne sais pas trop. Mais en tout cas, un vœu ou un souhait, vous savez, c'est la formulation silencieuse de quelque chose qu'on voudrait. En France, par exemple, on fait un vœu ou un souhait quand on souffle ses bougies pour son anniversaire. Et bien là, pour les célébrations du nouvel an lunaire, j'ai pu écrire un vœu et le mettre dans un arbre spécial pour ça, pour la nouvelle année.
C'était hyper intéressant parce qu'en France, je n'avais jamais célébré cet événement et j'ai pu voir à quel point en Asie, il s'agit d'un moment important avec beaucoup de traditions tout autour.
Et en plus, c'était particulièrement chouette parce que la Malaisie, c'est le premier pays où je suis allée après l'Inde avant de remonter vers la Thaïlande, puis de continuer plus à l'Est. Et donc, ce mélange de cultures que j'ai trouvé là-bas, ça a été pour moi une excellente porte d'entrée de l'Asie du Sud-Est.
Alors l'expression « être la porte d'entrée de quelque chose », ça veut dire être le point de départ, l'accès principal vers cette chose. C'est souvent utilisé pour désigner un lieu, une personne, un événement qui permet de découvrir ou de commencer à explorer un domaine, une culture par exemple.
Voilà, là, la Malaisie et le nouvel an chinois que j'ai pu observer là-bas, ça a été une porte d'entrée dans la culture de l'Asie du Sud-Est. Après ça, j'ai pu observer d'autres traditions, comme par exemple le nouvel an Khmer au Cambodge. Mais le nouvel an chinois, ça reste vraiment plus gravé dans ma mémoire parce que c'était une toute nouveauté pour moi.
Alors, puisqu'on parle du Cambodge, on va passer au monument qui m'a le plus marqué. Vous vous rappelez, je vous ai dit un pays, un événement, un monument, un paysage. Alors, le monument...
c'est Angkor Wat, l'un des temples d'Angkor situé à Siem Reap, donc au Cambodge. En fait, ce n'est pas seulement un temple, c'est un ensemble de temples qui s'étendent sur des kilomètres. C'est un site archéologique absolument immense, un véritable trésor historique où chaque temple raconte une histoire différente. J'y ai passé.
Trois jours à explorer des ruines majestueuses et ça m'a vraiment émerveillée. Ruines, ici, je l'utilise pour désigner les restes de structures anciennes. En général, on parle de ruines quand ce n'est plus en bon état, quand ce n'est plus utilisé.
Et en effet, ces temples-là, ce sont des temples très anciens qui ont été construits pendant plusieurs siècles. Et en fait, c'est vraiment ça qui m'a fascinée parce qu'on peut...
en les explorant, découvrir l'histoire de cet endroit. Ils ont été construits à l'origine comme des temples hindous, puis ils ont été transformés en temples bouddhistes. Il y a plusieurs souverains, plusieurs rois qui se sont relayés à cet endroit. Et finalement, cette cité a fini par être oubliée avant d'être redécouverte, entre guillemets, quand
quand les colons sont arrivés, ils ont décidé d'étudier cet endroit qui était abandonné. Et ce qui fait que
Je ne sais pas comment expliquer, mais il y a vraiment une magie dans cet endroit. Et pour moi, c'est un lieu qui devrait faire partie des merveilles du monde. Vous savez, il y a la liste des sept merveilles du monde et les temples d'Angkor n'en font pas partie, mais ils mériteraient leur place tellement c'est majestueux et tellement on sent une spiritualité dedans. Vraiment, j'ai adoré.
Ensuite, je voulais vous parler donc de paysages. Et oui, forcément, parce que quand on voyage, on voit beaucoup de paysages.
Pendant dix mois, j'ai vu des lieux naturels à couper le souffle. En Thaïlande et en Indonésie, par exemple, il y avait des plages à l'eau cristalline et de la jungle luxuriante. Alors, je vais m'arrêter parce que là, je crois que j'ai dit beaucoup de mots de vocabulaire. Alors, à couper le souffle, on l'utilise pour parler de quelque chose qui nous impressionne tellement qu'on ne peut plus respirer. C'est une image, bien sûr, mais ça veut dire très impressionnant.
Ensuite, je vous ai dit qu'il y avait de l'eau cristalline. Cristalline, ça veut dire transparente. C'est des paysages vraiment qui étaient magnifiques dans ces deux pays. Et luxuriant, pour parler de la jungle, c'est quelque chose qui est abondant, où il y a vraiment beaucoup, beaucoup de végétation, beaucoup de détails.
Donc voilà, ça c'est sûr que c'était très joli, mais si je devais sélectionner un seul paysage, je crois que ce serait les montagnes du nord du Vietnam. Je les ai explorées en faisant la boucle d'A Giang, une sortie à moto de plusieurs jours. Les paysages étaient parmi les plus beaux que j'ai vus dans ma vie et incroyables.
Être installée sur la moto derrière un chauffeur professionnel m'a donné une sensation immense de liberté. C'était comme si je volais entre les montagnes.
J'ai exploré ces montagnes aussi quand j'ai fait une randonnée autour de Sapa, à 200 kilomètres d'Ajong. Les paysages étaient verdoyants, il y avait des kilomètres de rizières et tout était vraiment époustouflant. Époustouflant, encore un autre adjectif, mais à chaque fois ça veut dire la même chose. Incroyable, à couper le souffle, impressionnant. Bref, vous avez compris, je n'en croyais pas.
pas mes yeux. Donc voilà, je garde ces moments dans ces montagnes comme parmi mes meilleurs souvenirs. Et voilà, j'aimerais vous en dire plus sur ce qui m'a marquée, mais ce podcast ne doit pas durer trop longtemps, alors on va passer à une deuxième partie pour parler plutôt de ce que j'ai appris en termes intellectuels.
Ce voyage n'a pas seulement été une aventure personnelle. Il m'a aussi permis d'enrichir ma culture générale et donc de mieux comprendre le monde. Alors premièrement, j'ai appris beaucoup de choses sur l'histoire des pays que j'ai visités. Et finalement, quand on comprend mieux l'histoire d'une région, on comprend mieux l'histoire du monde.
Alors, je vais vous citer quelques faits en vrac que je ne connaissais pas ou que je connaissais mal avant. En vrac, ça signifie « sans ordre précis », de manière un peu désorganisée ou sans classement particulier. Je vais donc vous donner des informations comme elles me viennent, sans hiérarchie ou structure spécifique. On peut aussi dire « pêle-mêle », par exemple.
Alors, j'ai découvert l'histoire de l'Empire moghol en Inde. C'est l'Empire qui a inspiré en partie l'univers du film de Disney Aladdin, que l'on retrouve quand on visite la ville d'Agra et le Taj Mahal. J'ai aussi découvert l'organisation politique à l'époque des Marajas, en visitant les majestueux palais du Rajasthan.
J'ai découvert l'influence qu'a pu avoir l'Inde dans le reste de l'Asie, dans l'histoire, ce qu'on appelle l'indianisation, et aussi l'influence qu'a la Chine encore aujourd'hui. En général, j'ai appris beaucoup de choses sur l'histoire des migrations, des conquêtes et de la colonisation. J'avais jamais réalisé, par exemple, que la Thaïlande était l'un des rares pays à ne jamais avoir été colonisé par les Européens.
Sur le même thème, je ne connaissais pas très bien l'histoire de l'Indochine, dont je vous ai d'ailleurs déjà parlé dans mon épisode sur les marques laissées par la France au Vietnam. J'ai aussi compris comment des événements historiques continuent à influencer la politique aujourd'hui et comment on peut faire des parallèles avec des choses qui se passent aujourd'hui dans le monde.
Au Cambodge, j'ai découvert avec horreur le génocide perpétré par les Khmer Rouges grâce à la visite d'un musée, un mémorial à Phnom Penh. Et au Vietnam, j'ai compris l'histoire horrible de la guerre avec les États-Unis grâce à un musée à Ho Chi Minh. Enfin bref, je pourrais continuer encore longtemps. Mais globalement, ce que j'essaye de vous dire, c'est qu'on peut continuer à apprendre tout
tout au long de sa vie et qu'on ne comprend jamais vraiment comment fonctionne le monde et comment l'humanité évolue si on s'intéresse seulement à l'histoire telle qu'elle est racontée chez soi. Moi, j'avais beaucoup appris d'un point de vue français et voyager en Asie, ça m'a permis de voir d'autres choses, d'apprendre l'histoire d'un autre point de vue et c'est vraiment précieux.
Un autre domaine dans lequel je ressors avec des connaissances élargies, c'est celui de la spiritualité et des religions. À chaque nouvelle étape de mon voyage, j'en apprenais plus sur les croyances orientales. J'ai appris plein de choses sur les dieux et traditions hindous, ainsi que sur Bouddha ou encore sur le culte des ancêtres.
C'était très intéressant de commencer mon voyage par le foyer de la religion la plus ancienne du monde, l'hindouisme en Inde, puis de continuer dans des pays où sont pratiquées des religions dérivées de celles-ci.
Ah oui, j'ai dit le mot foyer. Donc foyer, vous connaissez sûrement ce mot pour parler de la maison, de l'endroit où est réunie la famille. Mais là, je l'utilise pour faire référence à le lieu d'origine, au centre d'influence. Donc ici, l'Inde, c'est le lieu d'origine de l'hindouisme.
J'ai pu voir donc des liens entre l'hindouisme, le bouddhisme et plein d'autres traditions spirituelles, notamment lors de ma visite d'Angkor dont je vous ai déjà parlé.
mais aussi en allant dans plein de sites religieux plus modernes. Par exemple, j'ai bien en mémoire d'avoir passé beaucoup de temps dans des temples à Chiang Mai, dans le nord de la Thaïlande. C'est une ville où il y a plein de temples trop beaux, avec des architectures très différentes. Et j'ai passé beaucoup de temps là-bas pour me recueillir. Me recueillir, c'est passer un moment en silence, méditer.
Et donc, voilà, c'était vraiment fascinant. Et pour ne pas oublier une autre religion qui est très importante en Asie et sur laquelle j'ai beaucoup appris,
J'ai aussi appris des choses sur la religion musulmane, parce qu'avant ce voyage, je l'associais surtout au Moyen-Orient ou au Maghreb. Parce que bon, en France, on a pas mal de liens avec ces régions-là. Mais j'ai découvert que l'islam était tout aussi présent et important en Malaisie et en Indonésie, puis aussi dans le sud de la Thaïlande et un peu en Inde.
J'ai eu l'occasion d'entendre énormément l'appel à la prière et de voir des mosquées magnifiques. Et ça, ça m'a marquée également et j'en suis vraiment ravie. Et puis enfin...
Qu'est-ce que j'ai appris d'autre ? Ah oui, j'ai appris beaucoup de choses sur la faune, la faune locale, notamment en observant des animaux en liberté. La faune, vous savez, c'est l'ensemble des espèces animales qui vivent dans une région.
Et là, c'était fascinant parce que je n'ai pas l'habitude de voir des animaux en liberté qui ne sont pas des animaux de la ferme ou des animaux de compagnie.
Et là, en fait, j'ai eu l'occasion de croiser des espèces que je ne vois jamais. Par exemple, en Inde, j'ai été frappée par la présence des vaches qui sont sacrées dans la religion hindoue. Elles évoluent en toute liberté et notamment, on peut voir les interactions entre les mères et les petits. Et c'est très rare parce qu'en Europe, les veaux souvent sont séparés de leur mère très jeune. Donc, j'ai adoré les regarder pendant des heures.
Un autre animal que j'ai beaucoup observé, notamment en Inde, mais aussi dans les autres pays, c'est les macaques. Les macaques, c'est les tout petits singes. Et pareil, c'est hyper intéressant et...
J'ai pris plaisir à chercher des informations. J'étais sur Wikipédia beaucoup pour chercher comment ils s'organisent socialement. Et j'ai vu plein de choses très intéressantes et plein de parallèles à faire avec les humains. Donc ça, c'est vraiment fascinant.
Et en parlant de singes, il y a un autre singe que j'ai pu observer cette fois-ci, pas macaque, mais primate. Les gros singes, ce sont les orangs-outans que j'ai eu la chance de voir à Borneo. Et là aussi, j'ai appris beaucoup de choses sur leur organisation, leur éducation, leur culture. Et oui, parce qu'il y a des cultures différentes. Donc, voyager, c'est vraiment pouvoir apprendre plein de choses, mais
Et pas seulement sur l'histoire humaine. Et enfin, pour terminer sur les animaux, j'en ai vu plein. J'ai vu des grands oiseaux, les dauphins du Mekong, c'était génial. Mais il y a une espèce qui m'a vraiment fascinée tellement que je me suis fait un tatouage.
c'est les éléphants. J'ai eu la chance extraordinaire de voir une famille d'éléphants sauvages en Inde et ensuite, plus tard, j'ai visité une forêt où sont rescapés des éléphants à la retraite, des éléphants qui travaillaient avant dans l'agriculture et là-bas, il y avait une soigneuse qui nous a expliqué comment ces animaux communiquaient entre eux, comment ils vivaient toujours en famille. Elles vivaient
Toujours en famille surtout, puisque ce sont les femelles qui restent toute leur vie avec leur sœur, leur mère, leur tante. Donc c'était hyper intéressant. Je trouve que c'est toujours une bonne chose de savoir comment les animaux s'organisent parce que ça en dit beaucoup aussi sur les organisations sociales humaines.
Voilà, on va passer à une dernière partie. Assez rapidement, je vais vous parler des difficultés que j'ai pu rencontrer et vous donner peut-être quelques conseils.
Alors, en général, je n'aime pas trop planifier mes voyages à l'avance. Je pense qu'il est important de laisser de la place à l'improvisation. Cela dit, c'est bien quand même de tracer un itinéraire approximatif. Et pour ça, il faut respecter quatre grandes règles.
La première, c'est de se renseigner sur les saisons. Par exemple, moi, j'ai fait en sorte d'éviter la mousson, la saison des pluies, et aussi d'éviter les fortes chaleurs qui peuvent être vraiment dérangeantes pour faire des activités.
Si on voyage en Europe, c'est un peu plus facile parce qu'on peut faire des activités pendant toutes les saisons. Mais par contre, ce ne sera pas la même expérience selon qu'on aille en France, par exemple, en hiver ou au printemps. Ce ne sont pas les mêmes activités. Donc ça, c'est une première chose à prendre en compte.
La deuxième chose à prendre en compte, évidemment, c'est le coût de la vie sur place. Ça, on peut vérifier sur des sites internet. On va passer plus de temps peut-être dans un pays où le coût de la vie est abordable et on fera plus attention quand on va dans des pays où tout est cher. Par exemple, Singapour, ça ne sert à rien d'y rester trois semaines. Déjà, c'est petit, mais surtout, ça coûte très cher.
La troisième règle, je dirais que c'est de vérifier les exigences en matière de visa. Moi, j'ai de la chance parce que j'ai un très bon passeport. Le passeport français permet d'accéder à beaucoup de pays facilement. Mais quand même, il faut vérifier ce qu'on doit remplir avant de partir, combien de temps on peut rester et prendre en compte tout ça quand on fait un itinéraire approximatif.
Et enfin, la dernière chose, je dirais, c'est de se préparer physiquement.
On peut être déçu quand on arrive dans un endroit de voir qu'on n'est pas capable de faire les activités sur place. Par exemple, de la randonnée, du surf, de la plongée. Alors, je vous dis ça parce que, justement, comme j'ai eu mon accident dont je vous ai déjà parlé dans ce podcast juste avant de partir en voyage, il y a certaines activités que je n'ai pas pu faire. Alors,
Alors évidemment, ce n'était pas ma faute, je ne pouvais pas me préparer mieux que ça, mais si c'est possible, il vaut mieux partir en étant en forme physiquement. Voilà, ça c'est mes quatre grands conseils pour esquisser un itinéraire avant de partir. Esquisser, ça veut dire dessiner dans les grandes lignes, de manière schématique, sans trop de détails.
Mais ensuite, une fois sur place, je conseille de souvent échanger avec les autres voyageurs et les habitants pour décider au jour le jour ce qu'on va faire à partir de leurs recommandations. C'est hyper important, surtout quand on a envie d'explorer des endroits qui ne sont pas très touristiques.
Ce conseil vaut d'une part quand on visite une région très touristique, mais qu'on veut sortir des sentiers battus. Sortir des sentiers battus, ça veut dire ne pas suivre le chemin habituel, aller explorer des choses moins conventionnelles. Par exemple, en Thaïlande ou à Bali, j'ai trouvé que tout était hyper facile, tout était hyper touristique. On savait exactement quoi
Quoi visiter ? Il y avait les transports en commun qui étaient prévus pour ça. Il y avait des guides partout. Les menus des restaurants étaient traduits en anglais, etc. Mais finalement, si on voulait explorer des choses un peu différentes, un peu moins touristiques, il fallait discuter avec d'autres personnes. Et j'ai réussi à faire ça, ce qui m'a vraiment beaucoup plu.
Et ensuite, au-delà de ce scénario, il faut parler beaucoup avec les gens quand on va dans des endroits qui sont moins touristiques ou voyager est un peu plus difficile. Et pour ça, je voudrais vous citer un exemple, c'est celui de la Chine. La Chine, c'est un autre endroit où j'ai eu l'impression d'entrer dans un tout nouveau monde.
Comme je l'ai dit dans un épisode précédent avec Hugo, j'ai eu la chance de profiter d'un nouveau visa qui permet aux Français d'entrer gratuitement sans avoir à faire de demande à l'avance et d'y rester pendant deux semaines. Alors comme j'étais au Vietnam, j'ai traversé la frontière à pied pour explorer la région frontalière du Yunnan. C'était magique, vraiment c'était magnifique, mais
L'adaptation a été un peu compliquée parce que dans ce pays, pratiquement toutes les applications qu'on utilise d'habitude sont bloquées. Google Maps, WhatsApp, tout en fait presque. Et aussi, ils n'acceptent pas la carte Visa pour payer. Donc en fait, les premiers jours, j'ai dû m'organiser complètement pour trouver une carte SIM,
installer les applications chinoises, mettre de l'argent sur mon compte Alipay, etc. Et vraiment, j'ai pu faire tout ça grâce aux conseils des autres voyageurs et même en le faisant avec d'autres voyageurs où on s'aidait les uns les autres. Et puis, une fois que j'avais fait tout ça, pour explorer la Chine, pour explorer la région du Yunnan en Chine,
Je n'ai pas trouvé grand-chose sur Internet en français ou en anglais. Il n'y avait pas énormément de sites de conseils touristiques, de blogs de voyages, etc. Donc, pareil, j'ai dû compter plutôt sur les locaux, les habitants, les personnes qui tiennent des auberges, les personnes qui…
qui sont propriétaires de restaurants, etc. C'est vrai qu'en Chine, les gens ne parlent pas beaucoup anglais, mais quand j'ai rencontré quelques personnes qui parlaient anglais, ou même grâce à la magie du traducteur, j'ai pu échanger un peu et avoir de super conseils. J'ai visité des petits villages dont j'ai entendu parler seulement en discutant avec les gens.
Donc voilà, ça c'est mon conseil. Si vous faites un voyage au long cours, vous ne pourrez pas tout organiser à l'avance et vous ne pourrez pas tout trouver dans les guides de voyage. Donc parler avec les gens, c'est la meilleure chose à faire. Et enfin...
Avant de vous quitter, j'ai peut-être une dernière remarque, un dernier conseil. C'est de faire attention à bien garder son énergie et à adapter son itinéraire au fur et à mesure en fonction de comment on se sent. Moi, j'ai dû zapper, j'ai dû s'en sortir.
sauter. Certains endroits où j'avais très envie d'aller, par exemple le Laos ou Java en Indonésie, parce que j'avais plus l'énergie, parce que
En plus, en travaillant à distance, on peut risquer de faire un burn-out, d'exploser. Donc, il faut réussir à dire non, là j'ai besoin de me recentrer, là j'ai besoin de me reposer, d'être dans un endroit calme. Et tant pis, l'objectif, ce n'est pas de cocher sur une liste plein d'endroits, mais c'est vraiment de profiter des endroits où on est et d'apprendre ensemble.
On apprend beaucoup sur le monde, mais on peut aussi apprendre beaucoup sur soi-même, sur ses propres limites. Et ça, c'est aussi la magie du voyage. Voilà, je vous laisse sur ces bonnes paroles. J'espère que cet épisode vous a plu. N'hésitez pas à me dire en commentaire si mon témoignage vous a plu.
vous inspire des réflexions ou si vous avez, vous aussi, des expériences à partager. En attendant, je vous souhaite une excellente fin de journée et je vous dis à dans deux semaines. Salut !