franceinfo junior. Dans les coulisses de la cérémonie des Flammes
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France Info. On risque de bien s'ambiancer et s'embraser même dans France Info Junior aujourd'hui parce que ce soir, c'est la cérémonie des flammes à la scène musicale de Paris. 25 récompenses pour honorer la culture hip-hop comme Aya Nakamura ou Gazzo l'an dernier.

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Aya Nakamura et Gazot, artistes féminins et masculins, l'année dernière aux Flammes. Bonjour Yann Bertrand. Bonjour. Chef du service culture de France Info, vous y étiez à cette cérémonie quand ils ont été honorés. Vous allez répondre aux questions des élèves de 4e du collège David Marcel à Billy-Montigny, dans le Pas-de-Calais. Ils attendent visiblement cette cérémonie des Flammes. Première question de Louane. Pourquoi ?

Pourquoi avoir créé cette cérémonie alors qu'il y a déjà les victoires de la musique ? Justement, la cérémonie des flammes a été créée parce qu'il y a la cérémonie des victoires de la musique. En fait, les victoires de la musique, peut-être que vous le savez, mais il y a toujours eu une sorte de débat perpétuel. Est-ce que les victoires mettent assez en avant le hip-hop ? En tout cas, aujourd'hui, il y avait besoin de la culture urbaine, de la culture hip-hop, du rap ?

d'avoir ses propres récompenses parce que c'est la musique qui est la plus écoutée, la plus téléchargée, la plus streamée. C'est une cérémonie qui est sponsorisée aussi par le plus grand opérateur de stream du monde qui est Spotify. Donc tout ça faisait qu'il y avait un intérêt à combler un vide qui était celui des Victoires de la Musique pour mettre en avant des artistes qui, pour le coup, et on va le voir, ne sont jamais ou presque aux Victoires de la Musique. On passe à la question de Noah. Pourquoi ?

appelle-t-on cette cérémonie la cérémonie des flammes ?

Oh là là, très très belle question. Alors il y a eu beaucoup, beaucoup de tentatives d'explications au cours de ces trois dernières années. Bon déjà c'est des musiques qui mettent le feu, c'est ce qu'on se dit spontanément. C'est exactement ça, au début on disait c'est pour célébrer l'embrasement de ces musiques-là. Après il y a une raison bien plus simple qui tient à votre téléphone portable, qui est peut-être que les flammes symbolisent l'émoji feu, celui qu'on met pour dire que quelque chose est brûlant ou en tout cas est...

qu'on apprécie beaucoup quand on envoie un message. C'était tout ça, encore une fois, pour parler aux plus jeunes. Pour Noah et pour Wissam, le favori ce soir, c'est lui. Tchakola, a-t-il plus de chances de gagner la cérémonie ? Moi, si j'étais dans le jury, j'aurais donné une récompense à Tchakola.

C'est vraiment le grand favori, Jan Bertrand Tchakola. Alors peut-être qu'un jour, ils pourront voter pour élire Tchakola. Oui, alors il est favori en tout cas en termes de nomination. C'est lui qui en a le plus. Il en a neuf cette année. Les plus importantes aussi comme l'album de l'année, l'album rap.

De l'année, lui, c'est plutôt Weyrenois qui va essayer de l'emporter. Tiacola, il a déjà remporté des flammes lors de la première édition, il y a deux ans. Et cette année, il n'est pas un outsider parce qu'il est quand même favori, mais il y a quand même du niveau face à lui et...

SDM, par exemple, pourrait lui damer le pion. SDM qui est un ami de Tiacola, mais Tiacola aujourd'hui, et on l'entend dans ce qui bruit actuellement dans les jeunes générations, Tiacola c'est vraiment la personnalité préférée de ce public-là qui est un public très large. Vous, si vous étiez dans le jury ou en tout cas quand vous regardez la sélection, est-ce que vous avez des petits chouchous ou des surprises peut-être qui risquent d'arriver ?

Alors, des surprises, non, je ne vais pas me risquer au jeu des pronostics. Moi, j'ai des petits chouchous en termes d'album. L'album de SCH, par exemple, Julius II, a vraiment été marquant pour moi cette année. Après, c'est plus dans les catégories alternatives, ou en tout cas afro-caribéennes, ou des catégories comme ça, où une personnalité anti-yes, comme Maureen, peut vraiment se faire une place. Il y a aussi Meryl, pareil, pour les antis.

des musiques qui sont à la fois qui empruntent autant à l'héritage antillais, guadeloupéen, martiniquais, qu'au hip-hop. Et c'est l'occasion de dire aussi que s'il y a un petit effort à faire pour les flammes encore, puisqu'on dit que c'est très bien depuis tout à l'heure, on a cité beaucoup, beaucoup de garçons, il n'y a pas énormément de filles. C'est un reproche qu'on a souvent fait aux victoires de la musique. Il faudrait faire attention du côté des flammes à ne pas s'attirer les mêmes

Les mêmes reproches parce que la musique est pour tout le monde. Il y a autant de femmes en ce moment qui émergent dans la culture hip-hop que d'hommes qui vendent énormément de disques.

Si une fleur est une fleur parce qu'elle fâle Un homme est un homme parce qu'il pleure et qu'il meurt Bravé la tempête sous la visière, fumé de gaz Regarder mon père et un ennemi dans le reflet d'une glace Elle m'a appris à planquer mes pleurs derrière un sourire Ma mère m'a vu mentir, mon père m'a pas vu grandir All eyes on me

Je le crois, ça en fait, on a raison.