Dans deux jours, c'est la fête de la musique et on s'y prépare déjà dans France Info Junior. Bonjour les enfants ! Bonjour ! Bienvenue dans France Info Junior. Nous sommes les 6ème G de Marcel Cachin, Blanc Minil. Et nous allons parler de la fête de la musique avec notre invité Wax.
Exactement, Wax, on a voulu inviter un musicien à cette occasion, un guitariste, un des plus connus en France. Bonjour Wax ! Bonjour, je suis ravi d'être avec vous aujourd'hui. Merci beaucoup de répondre à notre invitation. Votre spécialité, c'est notamment les duos, vous invitez des personnalités qui se livrent à votre micro. Et puis bien sûr, elles chantent avec vous, c'est sur Instagram, c'est sur YouTube.
On peut retrouver tout cela. Vous êtes bien sûr en concert. On va parler de la fête de la musique. Juste avant, écoutez un petit peu ce que vous faites. Les duos, vous en avez fait un album, même comme ici avec Juliette Armanet. Duos aussi avec Pomme, par exemple.
Vous, Wax, on l'entend, vous, c'est pas que les solos votre truc, c'est vraiment partager votre musique avec le public, mais surtout avec d'autres artistes. Ouais, c'est ça, en fait, la musique, c'est vraiment du partage. Moi, j'ai commencé la musique à l'âge que vous avez, vous, et c'est vraiment
Et ce qui me plaisait, c'était de faire partir deux groupes, en fait, de faire de la musique avec les autres et de ne pas faire de la musique tout seul. Et donc, j'ai continué dans cette voie toute ma vie. Et peut être que la fête de la musique, ça a eu une place là dedans, justement, quand on veut commencer, quand on est jeune, faire des premiers concerts. Ah oui, en fait, c'est le premier concert que j'ai fait de ma vie. C'était à la fête de la musique. J'avais 12 ans et on a été payé en pizza pour ce concert. Et c'était l'un des plus merveilleux souvenirs de ma vie, je crois.
Alors les enfants, est-ce que vous aimez bien la fête de la musique ? Est-ce que vous aimez bien les concerts ? Vous y allez ou pas ? Baptista ? Je peux dire mon avis cash ? Oui. Ok, bah... Ça va en vrai, mais parfois, quand je connais pas trop de musique, j'aime pas...
Parce que ça, c'est pour les vieux. Toi, tu voudrais voir que des stars en fêtent dans la rue en te baladant à la fête de la musique ? Bah oui, non. Mais en fait, j'aimerais bien les voir chanter, mais des musiques que je connais moi et pas que je connais pas. Parce que du coup, c'est un peu nul. Justement, c'est le moyen de découvrir. Vous, Wax, je crois que c'est comme ça que vous aimez vivre la fête de la musique, justement, à la découverte. Oui.
d'artistes qu'on ne verrait pas autrement ? Moi, je comprends l'avis de Baptista qui est de vivre au travers de la musique qu'on connaît parce que c'est quelque chose qui nous rassure. Mais une fois être rassuré, il y a aussi la curiosité de découvrir justement des choses. Je pense que toutes les choses que tu connais, à un moment, tu les as découvertes.
Parce que tu ne les connaissais pas avant de les découvrir. Et c'est ça aussi la magie, c'est de se dire qu'on peut aller dans les rues et découvrir des choses en se disant « ça, j'ai vraiment beaucoup aimé ». Donc vous, Wax, aujourd'hui, j'imagine qu'on doit vous demander « on fait tel concert pour la fête de la musique sur telle scène dans telle ville ».
Du coup, vous n'êtes pas disponible ? Non, en fait, ce jour-là, en général, je me rends indisponible parce que je fais de la musique vraiment tous les jours de l'année. Et ce jour-là, j'aime bien justement ne pas en faire et aller apprécier ce que font les amateurs dans les rues de Paris, par exemple. Carla ? Quel est l'artiste avec lequel vous avez le plus aimé travailler ?
Je ne peux pas répondre à cette question parce qu'en réalité j'aime travailler avec tous les artistes avec lesquels je travaille. Après effectivement il y en a avec qui j'ai des amitiés qui ont été plus importantes que d'autres. Après je dois dire qu'il y a un...
Une personne avec qui ça m'a fait spécial de travailler, c'était Sting. C'est un chanteur très connu pour les vieux. Et que j'écoutais quand j'étais tout petit. Quand j'avais votre âge, je l'écoutais tout le temps. Et plus de 20 ans, 30 ans après, je l'ai rencontré. J'ai fait de la musique avec lui. C'était magique. Du coup, vous avez pris inspiration de lui ?
beaucoup d'inspiration de lui. En fait, pour être tout à fait honnête avec toi, quand j'étais petit, je voulais faire de la musique et mon père, pour me dissuader d'en faire, il ne voulait absolument pas que je fasse de la musique parce que moi, je suis d'origine arménienne et chez les Arméniens, il y avait peu de gens qui faisaient de la musique. Il y en a quand même un qui est pas mal connu. Il y en a un qui est très connu, qui est Charles Aznavour, mais qui est considéré comme notre Dieu vivant. Donc, on va dire que c'est comme s'il n'existait pas.
Il m'a amené à un concert de Sting pour me dire, tu vois, ce que fait ce monsieur, tu ne pourras jamais le faire parce que tu n'étais pas assez doué. Et donc, il faut que tu oublies l'histoire de faire de la musique. Matt, tu as une question ? Vous voyez plutôt la musique comme un métier ou bien une passion ? C'est une très bonne question. Alors, c'est une passion, vraiment, qui restera ma passion toute ma vie. Mais c'est vraiment mon métier. Tu vois, par exemple, j'ai deux passions dans la vie. C'est le basket.
Et la musique. Et le basket, n'ayant pas le talent pour en faire ma vie, ça reste juste ma passion. Mais la musique, j'ai la chance d'avoir rencontré les bonnes personnes et d'avoir peut-être aussi une fibre plus...
automatique pour moi pour avoir pu en faire quand j'étais plus jeune et du coup je peux en faire encore aujourd'hui et donc c'est un métier passion on va dire Que vous avez su conjuguer même parce que vous avez joué je crois la Marseillaise pour un match de NBA Oui pour le premier match NBA en France ils m'ont appelé pour faire la Marseillaise donc j'ai fait la première Marseillaise pour un match NBA c'était je pense l'un des plus beaux moments de ma carrière musicale parce que
Je pouvais allier mes deux passions le temps d'un soir et c'était improbable. Alors, la place que vous avez prise dans la musique, c'est bien sûr sur scène, évidemment, derrière les micros, mais aussi sur Internet, avec ce format, fanzine et tout le contenu que vous pouvez créer. Pourquoi ce choix, en fait ? Pourquoi ça passe aussi par là pour vous, ce partage, qui existe aussi un petit peu dans la fête de la musique, finalement ? On est au contact direct des gens, on leur offre quelque chose, tout le monde peut venir, tout le monde peut voir, puis c'est gratuit ?
Pourquoi partager par ce biais-là aussi ? Parce que mes deux premiers métiers, en fait, c'est d'être artiste. À la base, je fais des albums. J'étais dans des groupes. J'ai signé en maison de disques. J'ai sorti plein de disques. J'ai fait plein de tournées. Et à côté de ça, je suis compositeur, producteur pour d'autres artistes, comme pour Pomme, par exemple, pour Ben l'Oncle Saul à l'époque.
Et donc du coup j'étais dans plein de strates différentes et j'avais un problème avec le traitement médiatique de la musique en France. Voilà pour être tout à fait honnête avec vous. Et je trouvais que la musique c'était... Allez on met 1 minute 30 de musique à la fin d'une émission qui dure 3 heures, on n'interview pas assez les artistes ou quand on leur pose des questions c'est sur l'actualité mais pas vraiment de la musique ni du processus créatif.
Et au lieu de me plaindre, je me suis dit, fais-le. Et donc, vu que je connaissais plein d'artistes, j'ai fait une émission dans laquelle j'ai invité mes amis dans un premier temps. Puis c'est devenu de plus en plus gros. Et puis maintenant, j'invite carrément des artistes internationaux. Mais c'est parti juste d'un besoin que j'avais. Alors, vous avez déjà eu Husting. Est-ce qu'il y a un artiste que vous rêveriez d'avoir dans Fadine et que vous n'avez pas encore eu ? Beyoncé !
Beyoncé. Bon, si elle écoute France Info, maintenant, elle est au courant. Où est-ce qu'on peut venir vous voir en concert ces prochains jours, ces prochaines semaines ? Eh bien, je serai au Festival Jazz de Montreux le 9 juillet. J'ai cette chance parce que c'est un festival international incroyable qui m'invite. Et sinon, je vous donne rendez-vous pour mes deux Olympias le 3 et 4 octobre. Malheureusement, ils sont déjà complets. Et je vais essayer de voir si je ne vais pas annoncer une autre date très bientôt. Ah,
Il faut suivre ça de près pour venir vous écouter. Merci infiniment d'être venu dans le studio de France Info Junior. Merci à vous, les enfants, pour toutes vos questions. Une émission à retrouver sur l'appli Radio France sur franceinfo.fr, préparée par Estelle Fort et Jeanne Sartati-Camarec.