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cover of episode franceinfo junior. L'Agence spatiale européenne fête ses 50 ans

franceinfo junior. L'Agence spatiale européenne fête ses 50 ans

2025/5/27
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franceinfo junior

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People
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France Info
N
Nathalie Tinjod
Topics
Nathalie Tinjod: 作为欧洲航天局的国际关系负责人和历史项目负责人,我认为欧洲航天局在过去五十年中取得了巨大的成就。我们从最初的阿丽亚娜火箭计划开始,逐渐发展成为在航天领域具有领导地位的机构。 我强调了欧洲航天局的重要性,它不仅推动了技术创新,还为欧洲提供了进入太空的独立途径,确保了战略自主性。 我认为,随着太空领域参与者的增加,空间法的重要性日益凸显,我们需要确保全人类都能公平地利用太空资源。同时,我也强调了国际合作的重要性,通过与其他国家的合作,我们可以共同探索宇宙的奥秘,实现更大的科学突破。 我认为,对于有志于在航天领域发展的年轻人来说,扎实的教育背景至关重要,特别是工程学和天体物理学等相关专业。此外,良好的沟通能力和人际关系也是成功的关键,因为在航天领域,团队合作至关重要。

Deep Dive

Chapters
The European Space Agency (ESA) is primarily a research and development agency employing a wide range of professionals, including scientists, engineers, those involved in space policy and international relations, and space law specialists. The number of job types is growing with advancements in science and technology, particularly in space law due to the increasing number of space sector players.
  • The ESA employs scientists, engineers, international relations specialists, and space law experts.
  • Many new job types are emerging due to advancements in space technology.
  • Space law is becoming increasingly important.

Shownotes Transcript

Translations:
中文

France Info

Un demi-siècle passé, les yeux tournés vers le cosmos. Nous célébrons aujourd'hui le 50e anniversaire de l'Agence Spatiale Européenne dans France Info Junior. Et vous nous aidez à souffler les bougies. Nathalie Tingeau, bonjour. Bonjour. Merci d'être avec nous. Vous y travaillez dans cette agence spatiale. Vous êtes chargée de relations internationales et chef du projet Histoire. Vous allez répondre à des élèves de 6e aujourd'hui. Ceux du collège Anne-Franck de Saint-Dizier. C'est en Haute-Marne. Et nous commençons avec Ethan. Qu'est-ce qu'ils font les gens qui travaillent dans l'Agence Spatiale Européenne ?

Alors, l'Agence Spatiale Européenne est d'abord une agence de recherche et développement. Donc, on y trouve beaucoup de scientifiques, beaucoup d'ingénieurs, mais on y trouve aussi des gens comme moi qui font de la politique spatiale ou des relations internationales. On a des juristes de droit spatial aussi. Donc, on a toute une palette de métiers, mais disons que la plupart sont quand même des ingénieurs et des scientifiques qui connaissent bien la Voie Lactée, les étoiles et aussi toutes les technologies qui nous permettent

soit de lancer des satellites, soit de fabriquer ces satellites. Est-ce que ça veut dire qu'il y a beaucoup de nouveaux métiers qui apparaissent au sein de l'agence au fur et à mesure des progrès de la science ? Oui, absolument. Par exemple, le droit spatial, pour le coup, c'est quelque chose qui prend de plus en plus d'importance parce qu'il y a de plus en plus d'acteurs

dans le secteur spatial. Donc voilà, ça demande qu'on produise du droit spatial pour que tout le monde puisse utiliser l'espace qui appartient à toute l'humanité. Des juristes, tout un tas de métiers. Dans cette agence, une question maintenant de Jawad. C'est qui le patron de l'agence ? Alors, le patron de l'agence spatiale européenne est un Autrichien qui s'appelle Joseph H. Barreur. En général, ils sont nommés pour 4 ans.

Mais ils font souvent deux, trois mandats à la suite parce que le temps des programmes spatiaux est assez long. Il faut comprendre que ce n'est pas une entreprise, l'Agence Spatiale Européenne. Il n'y a pas un patron qui est à la tête de l'entreprise. En fait, il y a un vote, une désignation, c'est ça, régulièrement, d'une nouvelle personnalité. Il y a deux organes à l'Agence Spatiale Européenne, le directeur général et le conseil qui représentent les 23 États membres.

Et après, les délégations décident quels programmes elles vont développer en priorité sur la base des besoins des citoyens européens. Il y a déjà eu un Français à la tête de l'agence ? Oui, absolument. Notamment Jean-Jacques Dordain, qui a été le dernier Français directeur général pendant 12 ans, je crois. Ilan, maintenant. Qu'est-ce que ça ferait si l'agence spatiale, elle n'aurait pas existé ?

On n'aurait pas en Europe d'accès indépendant à l'espace. Avec Ariane, depuis 1979, on peut lancer nous-mêmes nos satellites, qu'on développe également. Et il y a tout un tas de services, des services météo, des services qu'on trouve dans le téléphone pour se localiser. Tout un tas de services comme ça qui ne seraient pas faits par les Européens. Et donc on serait dépendant soit des Américains, soit d'autres puissances européennes.

dont le bon vouloir est variable. Donc voilà, ça nous donne une autonomie stratégique sur des domaines fondamentaux.

puisqu'on utilise à peu près, un citoyen lambda, 40 satellites par jour pour sa vie quotidienne. A l'origine, en 1975, quand ça a été créé, l'objectif premier, c'était le développement de ce programme Ariane, de la construction de ces fusées ? Alors, l'espace en Europe, ça a commencé avant l'ESA, en 1962 et 1964, avec deux organisations, une pour les lanceurs et une pour les satellites.

Mais on a compris très vite qu'on aurait besoin de lancer nous-mêmes nos propres satellites parce qu'une fois qu'il y a eu des applications commerciales, par exemple dans le domaine des télécommunications,

Mais nos concurrents internationaux, ils n'avaient pas forcément envie de lancer avec leurs lanceurs nos satellites qu'allaient les concurrencer. Donc on a développé en parallèle des premiers satellites et ce lanceur Ariane. On retrouve Ethan. Est-ce que cette compétition entre toutes les agences spatiales, ils la prennent au sérieux ou ils la prennent à la rigolade ? J'imagine que vous la prenez au sérieux.

Alors, on prend la compétition très au sérieux. En fait, pour être un partenaire fiable, il faut être un compétiteur crédible. Donc, l'Agence Spatiale Européenne, qui était un petit pousset au début par rapport à l'URSS et les Américains, est devenue aujourd'hui, compte parmi les leaders du spatial, puisqu'on est sur tous les segments à peu près.

Et on a des coopérations dans les domaines où, par exemple, on n'est pas capable d'envoyer nous-mêmes nos astronautes dans l'espace aujourd'hui. C'est un choix parce qu'on a voulu faire plein d'activités. Donc, si vous faites plein d'activités, vous ne pouvez pas les faire toutes complètement. Donc, on a des astronautes.

Mais ce sont les Américains qui les envoient dans l'espace. Est-ce qu'à ce titre, le mot compétition, c'est vraiment le bon mot ? Dans la mesure où il y a une obligation de collaboration entre plusieurs puissances. Alors c'est pour ça qu'on a inventé un néologisme qui s'appelle coopétition.

qui traduit ce besoin de coopérer tout en étant un compétiteur sur certains segments. Parce que c'est l'industrie qui fabrique nos satellites et qui développe nos lanceurs. Et l'industrie, elle a besoin d'être aussi compétitive sur les marchés internationaux pour être rentable en fait. On termine avec IAD. Est-ce que les enfants peuvent y aller dans l'agence spatiale ?

Ah oui, vous pouvez venir nous voir déjà à Paris. Notre siège est ouvert au public, on fait des conférences régulièrement. On ouvrira sans doute pour les Journées du Patrimoine à tous ceux qui voudront visiter. Et puis on a aussi des établissements pour les astronautes en Allemagne, pour les ingénieurs en Hollande, en Italie aussi pour l'observation de la Terre. Et on fait tous les ans des Journées publiques, des portes ouvertes.

où les enfants peuvent venir nous voir et aussi leurs parents. Pour les enfants qui voudraient...

faire carrière à l'agence spatiale européenne ? Est-ce qu'il y a un cursus établi ? Vous nous avez décrit au début de ce France Info Junior qu'il y avait tout un tas de métiers. Quelle est la voie royale ? Alors déjà, il faut quand même bien travailler l'école. Et puis, les écoles d'ingénieurs, c'est plus facile quand même de travailler à l'ESA quand on a un diplôme d'ingénieur ou quand on est astrophysicien, par exemple. On a une palette un peu plus large de métiers qu'on peut faire à l'ESA. Donc, c'est quand même exigeant. C'est des études longues.

Pour les astronautes, c'est encore plus compliqué, puisqu'il y a eu 25 000 candidats à la dernière sélection pour quelques élus. Donc il faut aussi être capable, non seulement être très bon dans son domaine, mais aussi être bon en communication, être bon en relationnel. Parce qu'il faut pouvoir être enfermé dans une capsule avec quelques êtres humains pendant une durée qui peut être longue si on parle d'un séjour dans l'ISS.

Donc voilà, pour être astrophysicien, il faut encore plus de qualité. Mais il y a plein de métiers qu'on peut faire avec un diplôme d'ingénieur, ou un diplôme d'astrophysicien, ou de juriste, ou comme moi, avec un diplôme d'historienne. Merci Nathalie Tingeot. Merci aux élèves du Collège Anne-Franck de Saint-Dizier et à Estelle Fort qui a recueilli leurs questions. France Info Junior, c'est à retrouver sur franceinfo.fr et bon anniversaire à l'Agence Spatiale Européenne.