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franceinfo junior. Qu'est-ce que l'agriculture urbaine ?

2025/5/15
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franceinfo junior

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People
F
France Info
O
Ophélie Damblé
Topics
Ophélie Damblé: 城市农业以多种形式存在,包括菜园、集体花园、参与式城市农场和更专业的农场。这个活动已经举办了十年,并且随着时间的推移,越来越多的农场和协会参与进来,组织各种活动。此外,越来越多的地方政府也在支持这些项目,这是一个积极的信号。我认为城市农业不仅仅是高科技,更重要的是花园、集体花园和土地,核心是社区居民的参与。我们不应该认为城市农业必须是高科技农场,配备各种机器。实际上,城市农业更多的是关于协会、公民和社区居民安装花盆并聚集在一起。

Deep Dive

Shownotes Transcript

Translations:
中文

France Info. Produire ce que nous mangeons au plus près de là où nous vivons, ça passe aussi par l'agriculture urbaine. Et demain commencent les 48 heures de l'agriculture urbaine dans 40 villes de France et d'Europe. Bonjour Ophélie Damblé. Bonjour. Merci beaucoup de répondre à l'invitation de France Info Junior. Vous êtes agricultrice urbaine, vous avez une pépinière de quartier à la Cité Fertile en Seine-Saint-Denis.

Vous êtes créatrice de vidéos aussi pour Ta mère nature qu'on retrouve sur Youtube, sur Instagram. Les 48 heures de l'agriculture urbaine pour promouvoir toute cette logique-là au félidemblé. Est-ce qu'elle gagne du terrain en France ? Est-ce que nos villes sont de plus en plus agricoles ?

Oui, tout à fait. Ce qu'on peut voir, c'est que l'agriculture urbaine, ça prend plein de formes différentes. Il y a à la fois les potagers, jardins collectifs, on a les fermes urbaines participatives et puis aussi les fermes urbaines plus spécialisées. Ça fait dix ans qu'existe cet événement.

Donc, ils perdurent avec le temps et on a toujours de plus en plus de fermes, d'associations qui s'investissent pour proposer plein d'événements durant ces 48 heures. Puis, on a aussi de plus en plus de collectivités qui accompagnent aussi tous ces projets. Donc, c'est plutôt un bon signe. Alors, je vais laisser place aux enfants de France Info Junior, des élèves de CM2 de l'école Jarin à Bourg-en-Bresse aujourd'hui. Première question d'Inès. Ça sert à quoi de faire de l'agriculture urbaine ?

Ah là là, sacrée bonne question. La bonne nouvelle, c'est qu'il y a plein de bonnes raisons de faire de l'agriculture urbaine. Il y a d'abord des enjeux écologiques, évidemment. L'idée, c'est de rendre les villes plus durables. On pourrait aussi faire face à tous les enjeux d'îlots, de fraîcheur, en fait, parce que l'été, ça y est, les canicules, on en souffre de plus en plus. Il y a toute la question aussi alimentaire. Évidemment, l'agriculture urbaine ne vient pas remplir

placer ce qui se fait en milieu rural, mais ça apporte quand même une solution d'alimentation de proximité qui peut être saine aussi pour les urbains. Et il y a aussi tous les enjeux d'éducation. On sensibilise en fait à comment pousse une tomate, tout simplement. On pourrait parler de la biodiversité aussi. Dès qu'on fait pousser des choses, forcément il y a plein de nouvelles petites bêtes qui s'invitent. Alors l'agriculture urbaine avec un grand oui, mais comment on passe à cette question ?

Comment peut-on placer un champ dans une ville s'il n'y a pas de place ? La place, c'est un vrai enjeu pour l'agriculture urbaine. C'est sûr que c'est une contrainte. En ville, on a très peu d'espace et donc on est obligé de faire preuve de créativité. On peut voir des fermes sur les toits, on peut réinvestir le moindre petit carré, le moindre espace bout de terre. Moi, par exemple, ma serre est investie sur une ancienne friche SNCF

Donc voilà, c'est un espace qui n'était pas du tout à l'origine dédié à l'agriculture urbaine. Mais en installant des bacs, en mettant une serre, tout de suite, ça y est, on reprend une petite dimension agricole. Donc voilà, il faut faire preuve de créativité, faire avec la verticalité aussi.

et on trouve. On diffusait un reportage en début de semaine en Chine sur une tour où il y a un élevage de porcs. Ça peut avoir des degrés très différents, en fait, entre aménager un parking et en faire une champignonnière ou construire carrément de nouvelles infrastructures ou placer le curseur, selon vous ? Alors,

Pour moi, le sujet des nouvelles technologies, il est parfois un peu fantasmé. C'est-à-dire que l'agriculture urbaine, c'est avant tout une histoire de jardins ouvriers, de jardins collectifs, aussi de pleine terre. Parfois, on s'imagine que l'agriculture urbaine, c'est forcément des fermes ultra-technologiques.

plein de machines partout, mais pas du tout. La réalité du terrain, c'est que c'est avant tout des associations, des citoyens, des habitants vraiment du quartier qui installent des bacs, tout simplement, et se réunissent. Vous, Ophélie Damblay, vous avez votre pépinière de quartier à la Cité Fertile en Seine-Saint-Denis. Les enfants sont curieux ?

Quel type de plantes faites-vous pousser dans votre agriculture urbaine ? Alors, j'adore manger. Donc, c'est sûr que je me suis plutôt intéressée aux plantes qui se mangent. Alors, sous ma serre, on peut retrouver plein de plantes potagères comme des courgettes, des tomates, des poivrons. J'ai aussi plein de fleurs comestibles qui nourrissent à la fois nos copains les insectes pollinisateurs et puis nous aussi, si on veut faire des jolies décorations dans nos assiettes, tout ça, voilà.

Alors produire c'est bien mais il faut avoir des débouchés. Y a-t-il des gens qui viennent vous voir pour acheter vos produits ? Je vends à tous les gens qui veulent bien me rendre visite à la Cité Fertile. J'ai fait le choix de la vente en direct, ce qui me permet aussi de rencontrer tous les gens et de faire aussi un vrai travail de sensibilisation, de médiation.

Et on passe à cette question d'une élève qui a un myrtillier et qui a besoin de conseils. Moi, sur mon balcon, j'ai un myrtillier. Et vu que c'est de l'agriculture urbaine, est-ce que je dois m'en occuper différemment que si j'étais à la campagne ? Oui, alors souvent, la contrainte de l'agriculture urbaine, c'est qu'on n'a pas forcément de pleine terre. Donc, je dirais, comme premier conseil, c'est de trouver les contenants, les pots les plus grands possibles. Et peut-être qu'il faudra penser...

un peu plus souvent à donner peut-être de la nourriture à cette terre, penser un peu plus à arroser aussi, parce qu'elle est un peu plus dépendante de nous. Mais on trouve des solutions. Merci infiniment, Ophélie Damblé, d'être venue dans France Info Junior à l'occasion des 48 heures de l'agriculture urbaine dans 40 villes de France et d'Europe. Ça commence...

Demain, vous qui avez une pépinière de quartier à la Cité Fertile en Seine-Saint-Denis, on peut donc y venir un peu quand on veut ? Oui, le week-end plutôt. Entre 14h et 18h. De toutes les façons, on retrouve toutes les informations sur votre site Tamer Nature pour laquelle vous produisez des vidéos. C'est aussi sur YouTube et Instagram. Et puis, vous avez écrit...

ce guide des plantes dont tout le monde se fout sur toutes ces petites plantes, sur les trottoirs, au bord des routes, au bord des rails, aux éditions Solar. Merci beaucoup d'être venu dans France Info Junior, une émission à retrouver sur franceinfo.fr et l'appli Radio France préparée par Mathilde Jaunin et Stelphor.