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Cendrillons électriques

2025/4/6
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Le Feuilleton

AI Chapters Transcript
Chapters
Ce chapitre explore l'influence de Thomas Edison sur Andy Warhol et le contexte de panique apocalyptique causée par une grande panne de courant aux États-Unis en 1965.
  • Influence d'Edison sur Warhol
  • Panne de courant majeure en 1965 affectant un sixième des États-Unis
  • Pillage et arrestations à New York suite à la panne

Shownotes Transcript

France Culture Lauride, les années velvettes, de Christine Spianti Troisième épisode, Cendrillon électrique Andy Warhol, on l'appelait Drella, pour Dracula, Cinderella

Quand on lui demande « Vos films sont-ils influencés par le cinéma des années 30 ? » il répond « Non, seul Thomas Edison m'a vraiment influencé. » Électricité. En 1965, il y a quelques courts-circuits au Royaume électrique. Le 9 novembre, à 17h15, à la centrale numéro 2 de Queenston dans l'Ontario, un relais électrique de 10 cm provoque une panne de courant sur un sixième des États-Unis pour 30 millions de personnes.

À New York, le métro commence à se traîner vers la 125e et s'arrête. À la lumière phallote des ampoules de secours, les passagers remontent le tunnel pour atteindre le quai de la 137e. Pensent-ils au complot communiste ? À la bombe ? Il y aura des scènes de pillage et 4000 arrestations. En 1965, l'époque redoute l'apocalypse.

C'est à peu près le sentiment qui saisit les psychiatres réunis à l'hôtel d'Elmore & Nico pour le dîner annuel de la Société de Psychiatrie de New York. Ils avaient donné carte blanche à Andy Warhol. J'y suis allé avec Nico et le Velvet On the Ground. Je venais de les rencontrer, au Café Bizarre. Louride n'est pas d'humeur quand on joue au Café Bizarre. Il dit que 9 dollars la nuit, c'est mal payé. Sterling, lui, ça le fait rire. Faut voir comment le patron le présente. Et voici pour vous...

Et là on entre, jeans et t-shirts noirs, sinistres, le public si tu peux fait, écailles, chemise blanche et pantalon, bijoux trienstrass autour du cou, longs cheveux noirs, raides, bizarres. Je cherche le dynamisme symphonique, articuler le lyrisme de l'eau, le frisson froid de ses textes et la mélodie tendre de sa guitare. Tout cela combiné avec les légendes fantastiques contenues dans mon alto et les cris électriques de la basse de Sterling. C'est ce qu'on cherche.

Le Café Bizarre dans la 3ème, une rue qui sent l'essence, la neige et la tristesse. C'est un bar avec de la sciure sur le sol, des ouvriers et des fauchés qui mangent de la viande rouge en parlant cul, comme dit Bob Dylan, et une scène sans micro. J'avais envie d'un son africain. On m'a construit un socle pour la grosse caisse. Je peux jouer debout. Un soir, le directeur nous dit que si on rejoue une seule note de Black Angel Death Song, on prend la porte, on sait tous regarder.

Ouah, elle était dans la salle. Je suis là avec toute une tribu. Je cherche un groupe pour accompagner Nico. Une beauté allemande tout juste débarquée de Londres. Neutre et douce, inquiétante. Un ordinateur IBM avec l'accent de Garbo. C'est comme ça que dix jours plus tard, le 10 janvier 1966, on s'est retrouvé en concert avec Nico, au Delmonico, devant la société de psychiatrie. Le lendemain, le Harrod Tribune titre « Pop électrochoc pour les psychiatres ».

volent au-dessus d'un nid de coucou. Jack Nicholson s'allonge souriant. L'infirmière place un morceau de caoutchouc dans sa bouche. Les électrodes s'étendent. On libère l'électricité. Son corps se raidit. Son visage se congestionne. Il paraît implosé. À la fin, sa tête brinque-balle. Il est comme désarticulé. Delmar Schwartz, le vieux professeur de Syracuse, a connu cela. Lou Reed aussi.

à la demande de ses parents pour le guérir de son homosexualité. « J'étais au lycée à Freeport. Je faisais des choses horribles. J'écrivais des poèmes, je jouais du rock et j'étais d'un genre indéfini. Mais j'ai eu droit aux bons électrochocs, ceux qu'on reçoit sous anesthésie. Tu comptes 5, 4, 3, 2, 1 et t'es plus là. Un choc. Ça tombait bien en même temps. Je m'intéressais de plus en plus à l'électricité. »

À croire que sentir sous ses doigts la vibration disjonctée de sa guitare, c'est une façon de dominer l'électricité, ce qu'elle a de foudroyant, de rendre exaltant son pouvoir d'anéantir.

Tous ces psychiatres à deux balles te font des électrochocs. Ils ont dit qu'ils allaient te laisser à la maison avec papa et maman au lieu de l'hôpital psychiatrique. Mais chaque fois que tu voulais lire un livre, c'était impossible d'arriver à la page 17 parce que tu oubliais où t'en étais.

dont tu ne pouvais même pas lire. Vous ne savez pas, ils vont massacrer mon fils, jusqu'à ce que ceci se tire loin, loin, loin. McLuhan, en 1964, écrit « À présent, les circuits électriques où l'information coule à flot relient très intimement les gens entre eux sans interruption, dans un monde où environnement et expérience coexistent à l'état d'interaction dynamique.

Comme un art. C'est l'art appliqué à la factory. La pilule coupe-fin au bétrole m'aide à garder ma bonne humeur électrique warholienne. Celle qui me permet de travailler et encore travailler en dormant deux ou trois heures. Les machines ont envahi la vie sociale avec les mini-cassettes et les polaroïds. J'enregistre tout ce qui se passe à la factory. Je fais des photos tout le temps. Je cherche des idées.

Je provoque n'importe quel genre de crise juste pour avoir une idée. Attablé au Café Figaro dans Greenwich Village, Warhol nous propose qu'en échange de 25% de tout ce que le Velvet rapporterait, il nous trouverait des contrats. Je leur indique comment venir à la factory. Ce n'est pas très loin de Grand Central Station, un peu plus bas que le siège des Nations Unies. Dans un bâtiment industriel en briques délabrées. On entre par un hall vert de gris et à droite il y a un monde-charge. C'est à l'avant-dernière étage.

Le lendemain, on débarque au cinquième étage du 231 de la 47ème rue Est. La Factory. Lou dit en regardant autour de lui... Ça a l'air très bien. 30 mètres sur 15. Les murs et les piliers couverts de papier aluminium. L'argent, c'est la première chose qu'on voit à la Factory, sur fond de messes du couronnement. Warhol, à l'époque, est célèbre pour ses sérigraphies et ses peintures. Il a récemment déclaré qu'il lâche les pinceaux pour faire des films avec sa caméra Bolex 16 mm.

Le père de Warhol, immigré de Tchécoslovaquie, a travaillé dans les mines à Pittsburgh. Est-ce qu'ils en ont parlé avec John Cale ? « Andy a en lui ce désir d'être un saint, et il est passionné par la pureté. Il veut faire du bien aux gens avec son travail, brûlé pour leur péché comme un cierge d'absolution. » « Je reste parfois assis dans un coin à écouter les gens, essayant d'aller au bout d'une idée. La factorie me semble si étrange. Impossible de savoir ce qui s'y passe réellement. L'air est immobile. »

Le mont de charge grince dans sa cage, la porte s'ouvre et se ferme, les gens vont et viennent. J'écoute le trafic régulier en bas dans la 47ème, l'obturateur d'un appareil photo, les pages tournées d'un magazine, une allumette qu'on craque, les feuilles d'aluminium qui bougent sous le ventilateur, un robinet ouvert quelque part, un sèche-cheveux, une fille qui fait claquer son poudrier en le refermant. Le mélange des sons mécaniques et humains rend tout si étrange.

Lou Reed dit qu'il a l'impression d'être dans un film. La première chose qui m'a plu chez lui, c'est qu'il est authentique. Faire quelque chose de très, très sincère, c'est la seule façon de travailler avec lui. À la factory, ils se sont mis à nous photographier, à nous enregistrer. Pour eux, je suis une batteuse, buveuse de bière, qui va à la messe le dimanche.

Sterling, lui, à Ludlow Street ou dans le canapé de la factory raconte toujours les mêmes histoires. J'ai un ami qui a la phobie de l'eau. Il dort sur un matelas pneumatique au cas où le niveau de la mer se mettrait à monter. Et il a des palmes dans le coffre de sa voiture au cas où le pont de la 59ème rue s'écroulerait. On s'y met ? On arrive à la factory vers 14h et on travaille. Je veux que tout soit très méthodique. Andy soutient toutes nos idées. Il dit qu'il faut être totalement indépendant de ce qui se fait dans l'époque.

Vos pires critiques sont vos meilleures critiques. Au travail. Andy était catholique. L'éthique coulait dans ses veines. Il vivait seul avec sa mère, collectionnant commérages et jouets. Tous les dimanches, quand il allait à l'église, il s'agenouillait sur le banc et disait « C'est le travail. Tout ce qui compte, c'est le travail. » Il allait de bonheur à la factory. Si vous lui posiez la question, il vous répondait tout net. « C'est le travail. » Il disait que j'étais parosseux.

Je disais que j'étais jeune. Il disait « Combien de chansons as-tu écrites ? » J'en avais écrit zéro. Je disais dix. « Tu ne seras pas jeune éternellement. Tu aurais dû en écrire quinze. C'est le travail. » Quelquefois, je suis triste et en général, j'aime les chansons tristes. Quand je chante, j'essaie d'imaginer que je suis toute seule, que personne ne m'écoute. Nico, né en 1938, a grandi à Cologne. Son père est mort en 1942 à la suite d'une grave blessure à la tête.

Mannequin à Paris à 17 ans, actrice, interprète de Gainsbourg. En Italie, Fellini lui donne un rôle dans la Dolce Vita. Elle a étudié le théâtre avec Lee Strasberg dans la classe de Marilyn Monroe. Bob Dylan, rencontré grâce à son ami Brian Jones, lui a écrit une chanson. « I'll keep it with mine ». C'est un mythe. « Tu n'en sors pas indemne. Nico est imprévisible. Elle n'est pas le genre à rester longtemps avec quelqu'un. Elle est fantastique. »

Elle a immédiatement compris ce que je cherche avec une chanson. Nico écrit aussi des chansons, en écriture gothique, très raturée, avec beaucoup de soin et de réflexion, exactement comme Lou. Pouvez-vous me suivre ? Pouvez-vous suivre mes angoisses ? Mes caresses, mes contes féroces ? Nager et sombrer dans les prières du matin ? Il vous bénit, il me bénit. Son apparence a rempli mes nuits de peur.

Jusqu'à ce que je me repose sur les pelouses de l'aube, pouvez-vous me suivre ? Pouvez-vous me suivre ?

Je serai ton miroir, réfléchissant ce que tu es. Je serai le vent, la pluie et le soleil couchant, la lumière sous ta porte qui montre que tu es là. Quand tu penses que la nuit a gagné ton esprit, qu'à l'intérieur tu n'es que cruauté et perversion, laisse-moi venir te montrer que tu es aveugle. Retire tes mains, s'il te plaît.

parce que je te vois. Je trouve difficile de croire que tu ne sais pas quelle beauté tu es. Et si tu ne le sais pas, laisse-moi être tes yeux, une main dans tes ténèbres pour que tu n'aies pas peur. Je serai ton miroir. Je serai ton miroir.

Je trouve difficile de croire que tu ne connais pas la beauté que tu es. Mais si tu ne le sais pas, laisse-moi être tes yeux, la main à ta douleur, pour que tu n'aies pas peur quand tu penses que la nuit est dans ta tête.

Environ un mois après le Delmo Nico, un matin Nico est arrivé en retard à la répétition comme d'habitude. Lou a dit "salut" froidement. Elle le regarde sans rien dire. C'est fini entre eux.

Ce jour-là, Udo a pris beaucoup de placidyl et de codéine. Le soir, il est assis dans un coin de la factory quasi paralysé. Il faudra lui arracher ses médicaments des mains. Andy Warhol nous trouve une salle pour un mois, du 1er au 30 avril 1966. Le Dome, une ancienne salle des fêtes polonaise à Saint-Marc's Place. Entre les répétitions, on me vole ma batterie à 50 dollars. On est allé dans la rue ?

Et on a pris tout ce qu'on pouvait. Des bidons, des boîtes à ordures. Lou et moi, on les rapporte sur scène et on met un micro dedans. On est prêts. Mais il faut encore attendre que Nico allume une bougie qu'elle pose sur la scène avant de commencer à jouer. Un rituel. Sterling est aux anges. La plus belle période de ma vie. Le plaisir et la joie. Je savais que ça n'allait pas durer.

Exploding Plastic Inevitable, ces mots résument exactement notre point de vue apocalyptique. La mutabilité de la forme et l'inéluctable déclin, l'entropie thermodynamique, le grand désordre de la matière, le Velvet Underground. The Exploding Plastic Inevitable, c'est le titre de mon spectacle.

5 projecteurs de cinéma et 5 projecteurs de diapositives qui font des taches colorées sur le noir et blanc de l'image géante où Nico mange une sucre. En plus des boules à facettes et des stroboscopes dans la lumière violette. A chaque minute on a l'impression que le son ne peut plus augmenter. Et il augmente. C'est saturé, désespéré. Le présent flambe, chaque jour est incroyable. Je sors de mon alto un mur de sons agressifs en accord avec la philosophie menaçante qu'on partage avec l'eau.

Je joue pour que l'impact électrique de la musique provoque quelque chose dans le cerveau des êtres humains. C'est la réincarnation industrielle de l'art. Richard Goldstein, journaliste du New York World Journal Tribune, est intrigué. On se croirait bourré, vautré au beau milieu des guirlandes d'un sapin de Noël. Il demande quand même des précisions à John Cale devant un verre de coca après le spectacle. Le rock produit de très beaux sons, très nonchalants, très idylliques. Tout est là, joué, donné.

éclairage, film et musique. Et nous réduisons le tout aux plus petits dénominateurs communs. Avec Lou, nous sommes des primitifs musicaux. Et le milieu LSD est tout à fait étranger à notre son. Ce n'est pas une question de calme. C'est parce que nous sommes nous. Nous avons un engagement total et nous voulons une emprise totale, une conglomération d'essence. C'est un autre genre d'intoxication.

John finit son verre, passe sa veste de velours noir sur son col roulé, attrape son alto et sort. Accord parfait avec Lou Reed qui conclut avant de le suivre. Nous jouons dans le noir, seul compte la musique. Rupture Chaque soir, on est plus survolté. Un excellent moment. Lou avec sa guitare fait ce son énorme sur All Tomorrow's Parties, la chanson préférée de Warhol. Sur scène, on se fait face...

On rit comme si ça ne devait jamais finir. Lou reste tourné vers moi, dos au public.

Et quels costumes la pauvre fille portera-t-elle à toutes les fêtes à venir ? Pourquoi ces soirées et ces lins des robes d'autrefois à toutes les fêtes à venir ? Et que fera-t-elle dès l'aube de jeudi quand lundi sonnera ? Elle se changera en clown du dimanche.

et pleurera derrière la porte car l'enfant du jeudi est le clown du dimanche que personne n'éplorera un suaire noirci la première robe venue de Locke et Soiris un costume taillé pour celle qui attendra et pleure pour toutes les fêtes à venir

...

C'est Andy Warhol qui soulèvera le problème. Je suis toujours mal à l'aise quand l'argent ne rentre pas. Et avec le Velvet, il ne rentre pas. Que se passe-t-il ? C'était prévu au contrat. Andy a avancé la petite somme de 2000 dollars pour trois nuits d'enregistrement. Entre le lundi 18 avril et le samedi 23. Au sceptre Record Studios. Shiny, shiny, shiny boots of leather.

Andy produit le disque. Pas dans le sens des moyens financiers, mais parce qu'il insiste pour que le son soit celui de nos concerts. Et le son velvète a été gravé sur vinyle pour l'éternité. Studio délabré, quatre micros, lave de plancher arrachée. On installe la batterie là où il reste assez de parquet. Le type qui dirige l'enregistrement n'y connaît strictement rien. Sauf en matière d'enthousiasme. John prend la direction des opérations. On enregistre environ dix heures sur une bande demi-pouce.

A 125$ la bobine, on réenregistre sur les prises défectueuses. Enfin, on a la chance de pouvoir harmoniser avant-garde et rock'n'roll et faire quelque chose de symphonique. Peu importe à quel point tout est sur le fil du rasoir, limite destructeur, il y a de l'exaltation dans l'air. En mai, on a signé chez MGM Records, pour 12 titres, 6 faces sur 3 singles, en un an. L'option MGM peut être renouvelée jusqu'au 2 mai 1970. On est liés pour 5 ans.

Le disque « The Velvet Underground » à Nico sort un an plus tard en mars 67. L'album « Banane » est un non-événement, aucun passage radio. Le 26 mars, dimanche de Pâques, 10 000 personnes se retrouvent à Central Park. C'est la fête du « Human Be In ». Il y a là les poètes du Bronx, les citoyens de l'East Village, les enseignants du West Side et des fleurs.

Lou Reed, le rockeur de Brooklyn, très peu Peace & Love, est parmi eux. Une façon de tourner le dos à son public. Et l'utopie fraternelle le bouleverse. Personne ne voulait partir de Central Park. Personne n'aurait dû. On aurait dû rester campés là pour toujours. Le disque n'a pas marché. Alors le 1er août 67, au Café Figaro, je dis à Lou et John qu'il faut qu'on y réfléchisse. J'ai réfléchi. Je vis Warhol. C'est inévitable si on veut aller vers autre chose.

Je n'avais jamais vu Andy en colère, et bien j'y ai eu droit. Il m'a traité de sale rat. John a eu l'air de ne pas comprendre. Le style « je ne bougerai pas d'un pouce » et l'attitude intransigeante, ça ne rapporte pas un dollar. Notre projet est basé sur le plus de non-dits possibles. On avait choisi dès le départ. Andy, c'est moi.

Je ne t'ai pas vu depuis un moment. J'aurais voulu t'avoir parlé plus souvent quand tu étais vivant. Je te croyais sûre de toi, et tu étais timide. Salut, c'est moi. On dirait toujours que les choses finissent avant de commencer.

Salut, c'est moi. C'était une superbe exposition, tes papiers peints à vache et tes oreillers argentés flottants. J'aurais dû être plus vigilant quand ils se moquaient de toi. Salut, c'est moi. Tu me manques vraiment. Ta pensée me manque vraiment.

J'adorais te regarder dessiner, te regarder peindre. Mais quand je t'ai vue pour la dernière fois, je t'ai tourné le dos. Tu m'as touchée là où ça fait mal, et ça ne m'a pas fait rire. Salut, c'est moi. Bonne nuit, Andy. Salut, Andy. Salut, Andy.

C'était Lourides, les années velvettes de Christine Spianti. Troisième épisode, Cendrayans électriques avec Andrea Schiffer, la voix de l'époque, Quentin Bayot, Lourides,

Demain, quatrième épisode Histoire de vivre

Au revoir, Andy.