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Histoire de vivre

2025/4/6
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Le Feuilleton

Transcript

Shownotes Transcript

C'est la histoire de ma vie.

C'est l'histoire de ma vie. La différence entre le vrai et le faux. Et Billy a dit, ces deux mots sont morts. C'est l'histoire de ma vie. Elle vient. Si l'album The Velvet Underground and Nico est un échec à New York, à 5000 kilomètres de là, à Londres, David Bowie est fou de joie.

Cette musique ne cherche pas à me plaire. Moi-même, je ne me soucie pas de savoir si je l'apprécie ou non, juste un vrai ravissement. Quand j'ai entendu « European Sun », j'étais paralysée d'excitation. Il était tard et ce soir-là, je n'avais personne à qui téléphoner, alors je l'ai passé en boucle, encore et encore. « European Sun » est la dernière chanson de la phase B du disque. 7 minutes 45, dédiée à Delman Schwartz.

Tu as tué en toi le fils de l'Europe. Tu craches sur les moins de 21 ans. Mais maintenant ta voiture bleue est partie. Tu as mis du papier peint vert sur les murs. Tu veux faire l'amour au monde. Le fils de l'Europe s'en est allé. Tu ferais mieux de dire salut. Des nuages dérivent.

Delmore Schwartz tire sa révérence le 11 juillet 1966. Lou Reed l'aura vu une dernière fois à l'hôpital psychiatrique de New York où Delmore a menacé de le tuer. Il le prend pour un espion de la CIA. C'est Dwight MacDonald, un journaliste du New Yorker, qui prononce son éloge funèbre.

Pour assister à la cérémonie, Lou sort du Beth Israel Hospital où ensoigne son hépatite. Après l'office, il quitte la deuxième rue sans un mot à personne et il écrit. J'étais cloué sur place, j'ai pleuré, l'amour du mot, l'ours balourd, oh Delmar, comme vous me manquez. C'est vous qui m'avez insufflé l'envie d'écrire, vous êtes le meilleur homme que j'ai jamais rencontré.

Vous saviez saisir les émotions les plus profondes avec les mots les plus simples. Il suffisait du titre d'un de vos textes pour éveiller en moi des muses enflammées. Vous étiez un génie. Maudit. Les folles histoires. Oh, Delmore, j'étais si jeune. J'y croyais tellement. Nous formions un cercle autour de vous pour vous écouter lire Finnegan's Wake. Si hilarant, mais incompréhensible sans vous.

Vous aviez annoté tous les mots. Tous les mots. On a emménagé du côté sud de la dixième rue, entre l'avenue A et la première avenue. Peu après, Lou a trouvé quelque chose dans le coin, entre la première et la deuxième avenue, du côté nord de la dixième rue. C'est petit, long et étroit, avec des pièces en amphilane, juste au-dessus de la chaudière de l'imam. Il y a des émanations. Sans parler des bestioles, c'est invivable. Nous vivons tous les trois dans un rayon de cinquante mètres.

Nous aurions vécu dans le même appartement si nous avions trouvé un assez grand. On traîne ensemble jour et nuit. On est toutes les nuits chez John et Sterling à écouter la radio, passant de station en station tout en mangeant des oranges. On ne mange que des oranges. À deux heures du matin, l'Ukrainien du dessous commence à cogner le plafond à coups de baramine. Même dans la journée, on n'ose pas trop brancher l'ampli. L'eau est assez sombre en ce moment. La disparition de Delmore, l'hépatite, la solitude, la mort, la mort...

Maintenant, elle vient. Si jamais elle vient maintenant. Si jamais elle vient. Oh, ça a l'air si bon. Oh, elle est toute en bois. Regarde-moi ça. Si jamais elle vient maintenant. Si jamais elle vient. Oh, elle est faite de bois. Juste regarde et vois. Juste regarde et vois.

L'eau est clean depuis son séjour à l'hôpital. Il mange du germe de blé et des mélanges hyperprotéinés histoire de vivre plus longtemps. Quand on n'est pas en tournée, on répète tous les jours.

Nous n'avons jamais changé de méthode depuis Ludlow Street. On répète le début et la fin de chaque morceau. La partie centrale et secondaire. Si quelque chose cloche, tant pis, on pousse un peu plus loin. Lou me laisse jouer de la guitare solo tandis que lui reste à la guitare rythmique. Il dit qu'il est bien plus heureux comme ça. Si Dieu apparaît demain et me demande « Veux-tu devenir président ? » Je répondrai « Non. » « Et politicien ? » « Certainement pas. » « Alors avocat ? » « Encore moins. » « Que souhaites-tu alors ? » Je répondrai « Non. »

être guitariste rythmique. Dissonance John et Lou se disputent tout le temps.

Lou veut produire nos disques et John ne veut pas. C'est dans la tension qu'on enregistre en septembre 67, dans les studios Mayfair Sound, sur la 7ème avenue. 7 sessions en 2 semaines, c'est le temps que nous prend l'enregistrement du deuxième album, White Light, White Heat. Je suis très intéressé par ce concept de guérison à l'aide d'une simple lumière. White Light, une méthode de méditation. Lou veut rendre le groupe plus commercial. White Light, White Light.

Blanche lumière, elle déglingue mon esprit. Blanche lumière, sais-tu qu'elle va m'aveugler ? Blanche chaleur, elle m'électrise jusqu'aux orteils. Blanche lumière, Seigneur, et pitié. Blanche lumière, pitié, mon Dieu. John, lui, se passionne pour les longs passages dissonants. L'eau a une grudge country, gentlemen, branchée sur plusieurs amplis vox avec très mollo.

Je lui ai même ajouté un micro sorti de ma propre Stratocaster. Sterling partage tout. Il est très discret et très fraternel. Lou ne parle quasiment plus. Lou a aussi branché une pédale de distorsion sur sa guitare pour avoir des sons riches et stridents et du feedback sur "I Heard Her Call My Name". J'ai écrit cette chanson qui parle de quelqu'un qui est au bout du rouleau. Et là, il l'entend. Elle qui l'appelle. Tout le monde a une elle. On l'entend dans sa tête.

Et pour rendre ça, je vais pousser les fuzzbox et les amplis à fond. John branche son alto électrique sur les amplis vox. Je suis impatient de savoir de quoi on est capable. L'impatience est le meilleur moteur. Je l'ai entendu appeler mon nom. Je sais qu'elle est morte depuis longtemps. Je l'ai entendu appeler mon nom. Et alors, j'ai senti ma raison exploser. Je l'ai entendu appeler mon nom. Et alors, ma raison a explosé.

L'un des ingé-sons a hurlé. On me forcera pas à écouter ça. J'enclenche le bouton enregistré et je m'en vais. Venez me chercher quand c'est fini. Après l'enregistrement, c'est toujours une belle empoignade pour savoir quelle prise choisir. Je trouve qu'on a gardé le mauvais mixage sur I Heard Her Call My Name. Une de nos meilleures chansons ruinée en studio. Je pars quelques jours pour me changer les idées. Nous voulons aller aussi haut et aussi fort que possible. On travaille pour ça avec acharnement.

Sister Ray. J'adore Lou, mais sa personnalité, qu'ils ont fragmentée, rend tellement instables les relations avec lui. Le matin, tu te réveilles et tu te dis, je me demande laquelle de mes personnalités est là aujourd'hui. T'en découvres une, et c'est celle-là que tu vas montrer. Or, un quart d'heure plus tard, te voilà déjà quelqu'un d'autre. C'est pourquoi, s'il ne te reste plus personne à qui parler, tu peux toujours en écouter deux discuter dans ta tête.

Comme à la radio. Par la force de l'esprit, il essaye toujours de se rendre là où personne n'est jamais allé avant lui.

C'est un solitaire. Mais dans des formes libres, comme Sister Ray, pour passer d'un point à un autre, l'entente est parfaite entre Lou et John. C'est de John Cage que j'ai appris cela. L'improvisation doit se faire selon une trajectoire qui prévoit tout ce qui va arriver. Sister Ray, c'est le grand final des concerts. Lou part dans le texte et se transforme en prêcheur du Sud. C'est l'histoire de quelques personnages. Doc, Sally, Cecil, un marin, un revendeur, Sister Ray et d'autres encore.

Ils sont dans le Lower East Side. Ils passent le temps. Ils font l'amour. Ils se rapprochent. Rosie et Miss Rayon sont occupées à attendre un receleur qui vient tout juste de rentrer de Caroline. Elle dit qu'elle n'aime pas le temps qu'il fait. Elles sont occupées à attendre ce marin qui est en train de boire, vêtu en rose et cuir.

Il arrive tout juste d'Alabama. Il veut trouver un moyen de se faire quelques dollars. Je cherche ma veine. Je me disais, il faudrait pas que je me loupe. Faudrait pas que je me loupe. Ah, juste comme disait Sister Ray. Ce soir, je viens d'avoir son nouveau flingue. Il arme et tire trois, quatre fois. Il le braque sur le marin. Il le descend. Le voilà raide mort sur le sol. Tu devrais pas faire ça. Sister Ray, c'est un morceau important.

John ouvre seul à l'orgue.

Puis il est couvert par les autres. Après une tentative pour se faire entendre, il sort et va en cabine. Je le vois qui tâtonne sur la console et d'un coup, le voilà bien plus fort que Lou et moi. Mais d'où est-ce qu'il sort ce son ? Et là, je vois ce que fait Sterling. Jusque-là, il se servait du micro du chevalet sur sa guitare. Il change pour utiliser le micro du manche. Bonne décision. Du coup, il est plus fort que nous autres. Sister Ray est sortie telle qu'elle du studio.

On a monté le son sur 10, ça tape dans le rouge. C'est un festival d'interférences. Mais on ne perd pas de vue les riffs à l'intérieur du morceau. J'ai pas mal réécouté Hornet Coleman ces derniers temps. Freak jazz surtout. Je veux faire quelque chose comme ça. Avec Lou depuis le début, on a toujours poussé fort le volume pour obtenir un son symphonique. Mais l'intensité sonore doit apporter de la clarté. Sur le second album, on veut arriver à saisir l'exaltation de la performance live.

Avec le matériel technique qu'on a, c'est impossible. On joue trop fort et on est encombré de tout un barda électronique, des compresseurs, des générateurs de distorsion. L'album est bourré de bruits blancs. Plus tard, bien plus tard, White Light, White Heat est devenu un monument du rock d'avant-garde.

Un effet a posteriori des textes réalistes de Reed, du classicisme hiératique des sons expérimentaux de Cale, allié au potentiel du groupe, sa vitalité, son orgueilleux dédain pour les limites techniques. Enregistré à l'été 67, en plein Summer of Love, ce son, c'est ce qu'on peut extraire du chaos, arraché de force et gravé sur vinyle, un son précurseur que l'urgence propulse vers le bruit blanc.

On enregistre, on écoute, on trouve ça bien, on continue. Mais au pressage, il y aura plein d'interférences, de fuzz, de compressions. On ne pensait pas que l'album serait un échec. Et puis, nous n'avons jamais rien fait pour nous attirer les bonnes grâces des médias. Plus par indifférence que par arrogance, nous les méprisons. J'utilise le mot croisade. Nous sommes persuadés d'être dans le droit chemin. Des guerriers de velours. On nous trouve obscènes. On interprète mal nos chansons. Nous sommes trop complexes pour les teenagers. On ne passe pas à la radio.

On est à Chicago quand John marche accidentellement sur une pédale de distorsion. Le volume de ma guitare augmente soudain pendant un solo de Lou. Il envoie tout valser à travers la scène. Lou et John en sont venus aux mains. Lou est sur les nerfs. Il ne veut pas de cette image de loser qui nous colle à la peau. C'était à peu près au moment où il y a eu l'agression contre Warhol. Il en est sorti blessé et traumatisé. On a voulu le tuer. On l'a appris quand on était en tournée à Los Angeles.

Lou est bouleversé. J'étais au Beverly Walsh Hotel. Je suis tombé sur les journaux du matin dans l'ascenseur. Après les tournées, quand on revient à New York, je retrouve Martha. On habite sur la deuxième rue Est. John vit au Chelsea Hotel avec Betsy. Il l'a épousée cette année. Maureen a un appartement à l'angle de la 5ème avenue et de la 9ème rue. Lou habite à droite à gauche, souvent dans Perry Street. Début 68, on recommence à enregistrer au A&R Studio.

Je ne sais pas ce qui s'est passé. On rigolait bien pourtant. Quand les choses doivent se passer, elles se passent. Ce n'était pas censé durer. Ça ne durera pas. Lou, on ne sait pas ce qu'il a en tête. Il voudrait que ça décolle. John, lui, veut devenir le Beethoven de son temps, comme dit Lou. On doit jouer à Cleveland ?

Lou m'a appelé pour qu'on se retrouve au Riviera dans West Village. Sterling est déjà là. Il a l'air démoli. John ne fait plus partie du groupe. Tu veux dire pour cette semaine ? Non, il est viré. Moi, ça ne m'a pas surprise. C'est nous le groupe. C'est gravé dans la pierre. On a un long débat douloureux avec Lou. Des coups de poing sur la table. Ça te plaît pas ? Ok. Si John va à Cleveland, j'y vais pas. Soit c'est moi comme leader, soit y'a plus de groupe. Je n'y comprends rien. Y'a eu un truc ?

John voulait construire un mur de haut-parleurs pour faire un mur de son. On a dépensé pas mal d'argent et ça n'a pas fonctionné. C'est peut-être ça. On devait aller faire un concert à Cleveland. Et Sterling passe chez moi. Tu ne fais plus partie du groupe ? Sans rien se dire, on avait glissé dans la paranoïa et l'amertume. Quand on travaille avec quelqu'un, d'instinct, on sait quand c'est fini. La honte, c'est de regarder John se faire virer sans rien faire. Il est temps de changer, d'avancer. Je n'ai pas envie d'en parler.

Cela se passe entre John et moi. On aurait pu faire de grandes choses ensemble. Le meilleur n'a pas été réalisé. Mais maintenant, il faut que ça se termine. On a fait des choses belles, mais je ne veux plus continuer. C'est trop en avance sur l'époque. On vend rien. Moi, j'en ai assez de ça. L'art me fait comprendre qui je suis. Et j'aime ça. Lou veut autre chose. Alors un jour, je ne m'y suis plus retrouvé. C'est tout. Velvet by Velvet. On était bon grâce aux tensions et aux contrastes sans compromis.

Le troisième album du Velvet Underground sort en mars 1969. Sur la pochette, une photo du groupe réuni sur le canapé de la Factory. Lou Reed tient un numéro de Harper's Bazaar, une revue de mode.

Doug Yule, qui a pris la place de John Cale, est un peu à l'écart. Maureen regarde Lou. Sterling lui tourne presque le dos. Billy Name, un ami de Andy Warhol, pilier de la Factory, a pris la photo. L'album s'appelle The Velvet Underground. Autoréférence. C'est l'histoire de ma vie. La différence entre le vrai et le faux. Mais Billy a dit...

Ces deux mots sont morts. C'est l'histoire de ma vie. J'ai beau enseigner l'anglais à l'université, la poésie ne m'intéresse pas dans le rock. J'aime l'énergie, l'émotion, les hurlements, les cris que ça gronde et que ça siffle.

Alors que Lou donne de plus en plus d'importance au texte. La seule manière de traverser quelque chose est de foncer vers le centre. Si l'orage survient, va vers le centre. Là tu as des chances de t'en tirer. Tous les gens fabuleux que j'ai connus sont morts, ont perdu la tête, sont partis en Inde, ou alors ils arrivent à se concentrer sur un point précis. C'est ce que je fais. Le troisième album, c'est l'histoire de ma vie. Chaque chanson est un nouveau chapitre.

Je vais regarder les oiseaux bleus voler par-dessus mon épaule. Que pensez-vous que je verrais si je pouvais m'en aller de moi ? Peut-être quand je serai plus jeune. Que pensez-vous que je pourrais voir si je pouvais m'en aller de moi ?

Dans What Goes On, le morceau suivant, le gars lui répond « Tu poses trop de questions, ça me rend fou. » Au troisième morceau, il veut parler d'amour et il évoque toutes sortes d'amour, toutes reviennent au même.

Il essaye de la toucher et elle semble répondre « Je ne comprends pas ». Alors il se lance dans Pale Blue Eyes où il envisage un autre genre d'amour, l'amour pour une femme mariée. Entre pensée et expression, il y a un monde. Et aucune forme d'amour n'est meilleure qu'une autre.

Je commence à voir la lumière. Voilà, on recommence à faire les imbéciles. On recommence à jouer les durs. Je commence à voir la lumière. Je pensais que nous étions amis. Qu'est-ce que ça fait d'être aimé ? Ce qui signifie que le personnage n'en sait rien. Alors il dit...

Je suis libre. Tout va bien. Histoire de vivre encore un peu. Lou avait écrit un texte bien différent quand on habitait Ludlow Street. Prévenu de te prémunir. Aime-moi et je serai ton ami. Aime-moi. Aime-moi jusqu'à la fin. Jusqu'à ce que l'occasion se présente. Alors je te tuerai. Puis c'est Jesus. Encore un amour très différent. Religieux. Tout cela, ce sont les questions qu'on se pose à New York en 1968. L'amour.

Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide-moi à trouver ma propre place. Jésus, aide

C'était Lauride, les années velvettes de Christine Spianti. Quatrième épisode, histoire de vivre avec Andrea Schiffer, la voix de l'époque, Quentin Bayot, Lauride, Nicolas Buchaud, John Cale, Bastien Bouillon, Sterling Morrison, Clémence Boucher, Maureen Tucker et Elodie Hubert pour la voix anglaise.

Conseillère littéraire, Emmanuel Chevrière. Équipe de réalisation, Pierre Monteil, Éric Villanfin, Sophie Pierre, Jean-Mathieu Zande. Demain, cinquième et dernier épisode. Et puis, une nuit d'août 1970.

Jésus.