Les créations de Moreau sont capables de parler, mais leurs instincts restent sauvages.
Lorsque Prendic, le naufragé, et Montgomery, l'assistant du docteur, découvrent que certaines créatures ne cachent plus leur goût du sang, Moreau veut faire un exemple. L'homme léopard est châtié. Mais bientôt, c'est un autre fauve, le puma, qui s'échappe du laboratoire et tue Moreau. L'île a perdu son maître. Prendic et Montgomery se retrouvent aux prises avec des créatures que plus rien ne réfrène. Dernier épisode, la régression du peuple animal. « Alors trouvez quelque chose ! Trouvez quelque chose, bon sang !
Restez derrière moi. Enfant de la loi, il n'est pas mort. Il a changé de forme, il a abandonné son corps. Pendant quelque temps, vous ne le verrez plus. Il est tout là-haut, au ciel d'où il peut vous voir. Vous ne pouvez pas le voir, mais lui, il vous voit. Il est là-haut.
« Inclinez-vous devant la loi ! » « Vous croyez que ça peut marcher ? » Tous ont levé les yeux. Ils jetaient des regards craintifs au-dessus des arbres. L'homme singe a réagi le premier. Le réciteur des lois a désigné le puma. « La chose qui saignait et courait en hurlant, elle est morte, elle aussi. » « C'est juste et bon, mais lui n'est pas mort. Pas mort du tout, pas plus que moi. »
Certains ont violé la loi. Ils doivent mourir. Voilà ce qui est arrivé à cette chose. Car la loi est vivante. À lui l'éclair qui jaillit. À lui l'éclair qui jaillit. Ils vous ont connu, Brendan. Ils vous ont connu. Ils vous ont connu.
Je sacrifierai bientôt ma réserve de brandy pour vous remercier. Aidez-moi, vous et ma ligne. Il faut ramener la dépouille de Moreau dans l'enclos. Cette créature n'était pas de trop pour nous aider à porter le corps, car Moreau pesait son poids. Notre procession vers l'enclos, entrecoupée de brefs répits, se faisait dans une nuit de plus en plus noire. À deux reprises, des cris menaçants ont jailli des fourrés et nous avons pressé le pas.
Aux portes de l'enclos, ceux du peuple animal qui formaient notre escorte sont repartis. Maligne, chez qui les traits humains s'estompaient de jour en jour, les a suivis. Une fois l'enclos verrouillé, on a traîné le corps mutilé de moraux au milieu de la cour et on l'a étendu sur un tapis de broussailles. Puis on est allé dans le laboratoire mettre fin à tout ce qui s'y trouvait de vivant. Aux alentours de minuit,
Le laboratoire n'était plus qu'un tas de braises, circonscrites d'un côté par la roche volcanique, de l'autre par le sable de la cour où, sous la clarté blafarde de la lune, reposait la dépouille de Moreau. Vous voulez que je vous dise ? C'est un monde idiot, complètement insensé. Un vrai bourbier. Qu'est-ce que je suis venu y faire ? Je suis pas éduqué, moi. Je me demande quand est-ce qu'elle va commencer. Tyrannisé, 16 années durant, par des gouvernantes et des maîtres d'école qui faisaient de moi ce qu'ils leur chantaient. Moreau disparu ?
Son laboratoire détruit, ça n'était trop pour Montgomery. Tous ses repères, toute sa routine s'effondraient en même temps. Est-ce qu'on est juste des bulles de savon soufflées par un môme ? La seule chose qui doit nous préoccuper, c'est comment quitter cette île. Partir d'ici ? À quoi bon ? Je suis un paria, à nulle part où aller. Et puis, je songe à ces pauvres créatures, celles qui n'ont rien fait de mal. Qu'est-ce qui va leur arriver ? À votre avis, j'ai bien peur ?
Tôt ou tard, celles que Moro a façonnées à partir de prédateurs vont se rendre irrécupérables. On peut quand même pas les massacrer, non ? Quant aux autres créatures, elles vont changer. C'est sûr qu'elles vont changer. Oh, Maling. Il a rejoint les autres. Non, il est encore sur la plage. Je peux pas le laisser partir comme ça. Je vous ai jamais dit, mais vous avez bien vu, Maling est le seul habitant de l'île à cette prix d'affection pour moi. Qu'est-ce que vous faites ? Vous buvez pas, vous ! Le ravage-vac première !
Mais maligne, pourquoi ne priver plus longtemps des rares félicités qui nous restent sur cette terre ? Mais vous n'allez pas donner à boire à cette bête ? C'est où la bête ? Vous ne lui voulez aucun bien. Écartez-vous, prédic. Pour moi, ce soir, c'est quartier libre. Mais vous êtes con. Écartez-vous, sinon... Très bien, très bien. Vous vous comportez comme une bête ? Alors allez avec les bêtes !
Les silhouettes de Maligne et des trois autres créatures se sont figées dans le bain de lune. Derrière elle, c'était le noir absolu de la forêt où elle semblait hésiter à s'engouffrer. J'ai vu Montgomery leur administrer des doses de brandy avant d'entonner l'hymne de rigueur.
Allez, chantez ! Chantez avec nous !
Tandis qu'il les entraînait plus bas sur la plage, je me suis claquemuré dans l'enclos. Je n'avais plus un instant à perdre pour préparer mon départ de l'île, sans Montgomery, puisqu'il se sentait plus d'affinité avec le peuple animal qu'avec ses propres congénères. Sous le halo tremblant de la lampe à paraffine, je fouillais la réserve en quête de barriques d'eau potable et de biscuits à emporter. Aux premières heures du jour, je mettrais un canot à la mer. Mon bras en écharpe me ralentissait, et je me suis fait un petit peu de mal.
et j'essayais de ne pas me laisser distraire par les bruits qui montaient de la plage. Des coups sourds, on aurait dit du bois fendu à la machette. Le jour commençait à pointer quand un tumulte de voix, ça ressemblait à une rixe, m'est parvenu de la plage. J'ai dressé l'oreille. Un coup de feu a retenti. Je me suis précipité dehors en renversant une partie de mes provisions. Un bruit de verre brisé m'a intrigué, mais pas assez pour que je rebrousse chemin. Sur la plage, près de l'abri à canots,
un bûcher avait été allumé. "Brandi !!" Montgomery m'appelait à l'aide. Une langue de feu a jailli de son arme au ras du sol. Il était à terre. Mon arrivée a fait fuir les créatures vers la jungle. Le réciteur des lois, tué d'une balle à bout portant, était étendu de tout son long sur l'homme qui les avait arrosés de brandy. J'ai eu le plus grand mal à desserrer ses griffes du cou de Montgomery. La lutte pour l'alcool avait été âpre. Mordu à la gorge,
Maligne était mort, les doigts serrés sur le goulot d'une bouteille. « Pondique, désolé pour les... » « Chut, ne parlez pas, je vais vous chercher de l'eau. » « Je suis tellement désolé pour les canots. » J'ai levé les yeux vers l'abri des chaloupes et j'ai vu, par-dessus le bûcher qui jetait ses dernières flamèches, les charpentes désossées des canots. Deux haches sur le sable, mille éclats de bois éparpillés, parache fait le tableau.
Montgomery avait brûlé les canaux pour se venger de moi, empêcher mon retour parmi les humains. La touche finale à ce monde insensé. Qu'est-ce que vous en dites ? Le soleil montait vers l'est par-dessus le promontoire de la baie. Son éclat illuminait toute la surface de l'océan et nous éblouissait. Qu'est-ce que vous en dites ? À l'instant où il a poussé son dernier souffle, j'ai cru entendre le bûcher se rallumer. Sauf que le crépitement venait d'ailleurs. Je me suis retourné...
Et j'ai vu les toits de chaume dévorés par les flammes. De noirs tourbillons de fumée s'amassaient au-dessus de l'enclos. J'ai tout de suite su ce qui s'était passé. Le bruit de verre sur le sol de ma chambre, c'était la lampe à paraffine que j'avais renversée en me ruant sur la plage. Plus de provisions, plus de munitions. Je les entendais crépiter depuis le rivage. Et plus de canots. Mon accablement était si total que je me suis retrouvé à quatre pattes, les genoux et les mains léchés par les vagues. Ah ! Ah ! Ah !
La maison de douleur. Détruite ! Avalée par le feu ! Celui qui... Celui qui...
et Malik, son serviteur. Morsi ! Morsi ! L'ours renarde perd ses mots. Tu es mordu par le... Réciteur des lois. Elle les a enfuis quelque part et ne sait plus où. Le fait s'en prend compte. Pourquoi il ne tient plus ?
Debout dans la hutte des compteurs veilleurs. C'est l'homme singe, celui de cinq doigts, aux mains agiles, qui nourrissait le feu. Il ne vient plus ici. Je l'ai vu sortir de la ravine. Il marchait à quatre pattes.
Depuis que la maison de douleur n'est plus, ni l'homme singe, ni le satyre ne viennent ici. La viande pas ! Pas à quatre pattes ! Elle rentre ! Elle rentre !
L'homme seul ! L'homme seul ! L'homme a l'odeur fade ! Celui qui chantait avec nous ! L'éclair de ton sainement ! L'éclair qui jaillit ! L'éclair qui a tué l'homme léopard ! Est-ce que... L'homme seul peut mourir ? Est-ce qu'il peut mourir comme l'autre avec le souhait ? L'homme seul peut mourir si la hyène parle ! Le tout grand ! Le tout grand !
Depuis que la maison de douleur n'est plus, il vit dans la hutte du réciteur des lois. C'est là qu'il dort ! C'est là qu'il avale la mangeaille. Pouh ! Pouh ! Ressure et abrite de l'eau qui tombe goutte. Alors l'homme seul est comme nous.
Non, il ne parle plus de la loi, ni de celui qui est là-haut. Il a mis des branches et des bâtons à l'entrée de sa... Et il les fixe des yeux comme... Quelqu'un qui... Qui croit ! Qui croit ! Qui croit ! Attendez que ça me revienne ! Le feu se recroqueville, la loi se recroqueville,
et les mots courent sur leurs petites pattes et s'enfuissent on ne sait où ! Comme quelqu'un qui a perdu le sommeil, je restais de longues heures à fixer la piètre barricade érigée à l'entrée de ma hutte. Je ne m'y sentais pas plus en sécurité que n'importe où sur cette île, mais j'avais au moins de quoi manger et l'espoir de gagner peu à peu la confiance du peuple animal. Chaque glapissement, chaque feulement ravivait mes craintes. J'avais enfin fini par m'endormir
Quand le bruisement des branchages m'a fait sursauter, tous mes muscles se contractaient tandis que ma barriquette se défaisait, brindille après brindille. Qui est là ? Qui est là ? C'est moi, maître. Qui es-tu ? Ils disent qu'il n'y a plus de maître, mais je sais, moi, je sais. Je t'ai vu faire jaillir l'éclair. Tu parles et j'obéis. Oh, maître ! Où sont les autres ? Ils se rassemblent dans une hutte là-bas. Brrr.
Ils disent qu'il n'y a plus de maître, plus de fouet, plus de maison de douleur. Mais je sais, moi, qu'ils ont tort de dire ça. Oh maître ! Ils ont tort, oui. Et toi, tu es fidèle. J'ignorais que parmi toutes les créatures issues du laboratoire de Moreau, il y avait cet homme chien. Sa tête robuste, carrée, ses yeux noisettes et ses paupières tombantes faisaient penser à un épagnole ou à un Saint Bernard. Sa loyauté...
en tout cas, à les maîtres précieuses pendant le reste de mon séjour sur l'île, les dix mois au cours desquels la régression du peuple animal n'a fait que s'accentuer. Le changement se produisait lentement mais sûrement. Un autre lapin, maître ! Des chi... Des chi... Des chi... La hyène, port ! C'est sûr, restez alerte ! Vigilant ! Les premiers temps, l'homme chien osait rarement s'éloigner.
Sa crainte de rencontrer la hyène-porc expliquait en partie son attachement envers moi. Mais au fil des jours, il parlait moins, aboyait plus. L'animal velu, le quadrupède, reprenait l'ascendant. Imaginez un langage perdre en précision, en clarté. Des mots, des phrases entières se transformaient en sons guturaux, insaisissables. Cela arrivait aussi bien à l'homme-chien qu'aux autres créatures de la ravine.
Elles avaient le plus grand mal à se tenir debout. Même si elles en avaient un peu honte, les créatures ne résistaient plus à la tentation de courir en s'appuyant sur leurs orteils et sur leurs doigts. Elles perdaient en dextérité, lappaient les flaques d'eau, rongeaient les noyaux de fruits comme si c'était des os. Elles régressaient, oui. Elles régressaient inexorablement.
L'homme chien, mon fidèle compagnon, s'éloignait de plus en plus souvent. Dans les derniers jours avant sa disparition, je lui ai demandé de me montrer la hutte où les créatures se réunissaient. Elle se trouvait à l'est de la ravine, non loin des fumeroles qui s'échappaient des roches. La hutte était déserte à présent, plus personne n'y venait. En découvrant les vestiges d'un feu, un immense foyer qu'ils allumaient eux-mêmes et qui avait dû réchauffer des dizaines de créatures, j'ai pu mesurer jusqu'où ils s'étaient rapprochés des hommes. Sur une paroi rocheuse, des silhouettes animales avaient été tracées au charbon.
Je me suis demandé ce qu'ils avaient pu se dire, soir après soir, dans cet endroit qu'ils nommaient la hutte des compteurs-veilleurs. Ce n'est que vers septembre ou octobre, dix mois après la mort de Moro, que j'ai entrepris de construire un radeau pour quitter l'île. Mon bras avait retrouvé sa vigueur et je pouvais enfin me servir de mes deux mains. Quelque chose de froid effleurait mon talon. Je me suis retourné. C'était le petit paresseux. Depuis qu'il avait regagné les hautes branches, il n'en descendait que rarement.
Ses grands yeux noirs clignaient sans cesse. Il m'implorait pour que je le suive. Dès le seuil de la forêt, il a grimpé sur les troncs. Il avançait mieux en s'agrippant aux lianes que sur le sol. Et j'ai vu, soudain, ce qu'il voulait me montrer. Sur un espace piétiné, l'homme chien était étendu sans vie. Accroupi près du corps, la hyène porc le lacérait de ses griffes en grondant avec un ravissement obscène. La vivisection de Moreau avait peut-être humanisé ce fauve, mais il n'en restait plus rien de visible.
La hyène port a hérissé les poils avant de bondir sur moi. J'ai braqué mon revolver et visé entre les yeux, comme je l'avais fait pour l'homme léopard. C'était sûr, il y aurait d'autres rechutes parmi les carnivores. J'étais une proie toute désignée si je tardais davantage à m'aventurer en mer. Et puis le jour, le merveilleux jour est venu. Du radeau que je prétendais lancer à l'assaut du Pacifique, je n'avais pas encore attaché deux troncs lorsque j'ai cru voir, au sud-ouest, un navire qui ressemblait à une goélette. Vu de plus près, c'était un simple canot
gréé en voile aurique. Deux hommes étaient assis sur le pont, mais très bas et comme affaissés. Leur canot faisait des embardés, comme s'ils n'étaient pas dirigés. Au bout de quelques heures, la marée l'a fait échouer à une centaine de mètres des ruines de l'enclos. Les deux marins étaient morts depuis longtemps, très longtemps. Quand j'ai incliné la barque pour les faire sortir, ils se sentaient miettés comme de la sciure. L'un d'eux avait la chevelure rousse du capitaine de l'Ipecaquana, celui qui m'avait abandonné dans les parages de l'île.
C'est le soir que j'ai remis le canot à la mer. Je pagaillais de toutes mes forces sans me retourner. J'avais fait provision d'une quantité de fruits et rempli le tonneau avec l'eau du ruisseau. J'avais hâte d'être assez éloigné du rivage pour ne plus entendre les grondements des créatures qui se disputaient les restes des marins sur le sable. Quand les grondements ont été emportés par les flots, j'ai repensé aux petits paresseux. Suspendus à une branche de l'autre côté du ruisseau, ils m'avaient longtemps fixé de ces yeux rieurs tandis que je remplissais mon tonneau.
Puis il avait disparu dans les frondaisons, là où la main de Moreau n'irait plus le chercher. Après avoir dérivé pendant trois jours, mon oncle a été recueilli par un brigantin qui avait appareillé à Samoa et navigué vers San Francisco. Ni le capitaine ni le second de ce navire n'ont cru à son histoire, jugeant que la solitude et la proximité de la faune sauvage l'avaient rendu fou. Mon oncle, dès lors, s'est muré dans le silence.
prétendant ne pas se rappeler ce qui lui était arrivé entre le naufrage du Lady Vane et son sauvetage en mer un an après. Cette photo, la seule qui me reste de mon oncle, date de l'été 88, six mois environ après son sauvetage. L'éclat étrange de ses yeux, leurs mouvements alertes et furtifs que cette image laisse seulement deviner, disent combien son retour à la civilisation fut difficile. Lors d'une de mes visites,
Je l'ai entendu dire ? J'ai l'impression d'être aussi étrange pour les gens que je l'étais pour le peuple animal. Peut-être que j'ai gardé quelque chose de la sauvagerie naturelle de mes anciens compagnons. Je ne sais s'il s'adressait à moi. Il semblait plutôt se parler à lui-même. Les années suivantes, son état n'a fait que s'aggraver, comme il le raconte dans ses pages. Mon trouble se manifestait de la façon la plus curieuse. Je n'arrivais pas à me convaincre que les hommes et les femmes que je rencontrais n'étaient pas, à leur façon, des représentants du peuple animal.
Des bêtes sauvages derrière un masque d'humanité. Je m'attendais à tout moment à les voir agresser, laisser ressurgir telle ou telle très bestiale. Ici les noirs et les noisettes, là les bleus et les gris. 190 yeux dans chaque boîte, monsieur. 380 en tout.
Les yeux du monde, monsieur, les yeux du monde vous regardent. Mouah ! Mouah ! Mouah ! Mouah !
On dit que la terreur est une maladie. Pour mon oncle, Edward Prendick, la terreur avait la forme d'une île. Une introuvable langue de terre où des souffrances animales résonnaient nuit et jour. Ne supportant plus de vivre à Londres, il s'est installé dans le sud-ouest, près des falaises de Craie. C'est là que, peu de temps avant sa mort, il a trouvé une consolation dans la contemplation des étoiles et l'étude de l'astronomie.
C'est là qu'il a rédigé ces lignes, que je relis souvent en pensant à son étrange séjour sur la terre. Il y a, même si j'ignore comment et pourquoi, une sensation de paix et de protection infinie qui nous vient des eaux de scintillant des cieux. C'est là, il me semble, dans les vastes et éternelles lois de la matière, et non dans les soucis quotidiens, les errements et les tourments des hommes, que ce qu'il y a en nous de plus qu'animal peut trouver sa consolation et son espoir. C'est ce que je crois, sans quoi je ne pourrais pas vivre. Ainsi,
Dans l'espoir et la solitude se termine son histoire.
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