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cover of episode "L’affaire Bowman" de Zephiriel Casini et Nicolas Henry 3/10 : Plus de questions

"L’affaire Bowman" de Zephiriel Casini et Nicolas Henry 3/10 : Plus de questions

2025/3/24
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Le Feuilleton

AI Chapters Transcript
Chapters
L'inspecteur Werner est retrouvé mort chez lui, et Bowman devient suspect principal. Une enquête est menée pour démêler les circonstances de sa mort en analysant les faits et les preuves disponibles.
  • Scott Werner a été retrouvé mort chez lui.
  • Bowman est sur les lieux et devient le principal suspect.
  • Les inspecteurs cherchent des preuves et tentent de comprendre les circonstances de la mort.

Shownotes Transcript

Voilà la cible, le temps. Beau travail les gars, podcast chez nous, Smith est blessé.

Ces gens lui sont tombés dessus dès l'entrée. On aurait dit des morts vivants. Tout ça à cause de ce rat. Ça c'est pour tous ceux que t'as utilisé comme des putains de souris de labo. Paterson, c'est terminé. C'est notre prisonnier. Est-ce que vous avez récupéré les dossiers et les documents ? Non, pas encore. On s'est concentré sur le scientifique. Et je retourne pas là-dedans. Hé, je me fous de ton avis, Paterson. On a une mission, on est pas venu faire du tourisme. Calmez-vous, soldat. On est encore en territoire ennemi. Valentine, au rapport.

Retire, lieutenant. Encore une minute. Je vous recontacte quand c'est en place. Decker, de quoi il parle ? Où est Ballantine ? Repose, sergent. On a d'autres choses à gérer ici. Comment va Smith ? Il est opérationnel ? Il est conscient en état de choc. Physiquement, ça ira. Le reste... Ça ira ? Il a été obligé d'en acheter plusieurs au couteau, lieutenant. Au couteau ! Ces monstres ne reculaient même pas sous les balles. Tout ça, c'est de la faute de ce cinglé. Qu'est-ce que tu leur as fait ? Certains étaient en uniforme. Je ne sais pas.

Il se fait sourire, espèce de tordu ? C'est une blague pour toi, c'est ça ? Je vais te montrer si c'est marrant d'avoir les oreilles traversées par un tuyau. Paterson, dernier avertissement. Tu touches encore une fois à ce prisonnier et je te fais mettre aux arrêts pour de bon, c'est clair ? J'en ai rien à carrer de ton avis, Bowman. Mon pote a failli crever. Et des centaines de gens sont morts à cause de ce boche hors de question qui s'en sort avec une tape sur la main. Reprenez vos esprits, soldats. Le plan, c'est de ramener ce scientifique vivant et de sécuriser les données. On est tous à bout !

Mais les ordres sont les ordres ! C'était si attaché que ça à la RH. Demande l'avis du lieutenant. Tu veux jouer à ça ? Très bien. Lieutenant, votre intervention est requise pour remettre de l'ordre dans les rangs. Lieutenant, on est bon, tout est en place. Je suis en zone, c'est comme vous voulez. Tout est en place. Steve, de quoi il parle ? Allez-y, Valentine. Chicago, 1951. Intérieur nuit. Appartement de Scott Werner. Et donc, vous êtes entré ?

Oui, je suis entré, j'ai vu le corps, j'ai tourné son visage pour vérifier que c'était bien Werner. Et puis la concierge est arrivée et on vous a appelé. Ok. Des années qu'on n'avait pas eu à enquêter sur la mort d'un flic. Bon, emballez le corps et envoyez directement l'inspecteur Werner au légiste. Faites gaffe sur la route, pas un mot à la presse. Je ne veux pas que ces morpions nous inventent une histoire de règlement de compte ou de flic répoux. Beloc, tu veux faire quoi là ? Un album de famille ou des cartes à collectionner ? C'est toi qui paye les péloches ?

Non, alors pas la peine de photographier ses caleçons, merde. Un peu de respect pour la vie privée d'un collègue. Désolé, inspecteur. Anderson. T'as photographié ça ? Inspecteur Anderson. J'ai jamais travaillé avec lui, mais les descriptions de Werner étaient limpides. Un peigne cul ambitieux qui a plus hâte de voir son nom dans les journaux que de résoudre une affaire proprement. Bon, il est où notre pseudo-témoin qui rentre chez les gens par effraction ? Je suis là, inspecteur. À votre service.

Pas la peine de jouer au cow-boy, je veux savoir qui a tué mon ami autant que vous. Je me passe des conseils d'un flic raté, Beaumont. Tout ce que je vois, c'est que beaucoup de témoins affirment que vous vous êtes disputé avec l'inspecteur Werner et que quelques heures plus tard, on le retrouve mort chez lui en votre présence. C'est moi qui vous ai téléphoné ? Ah, fermez-la. En ce qui me concerne, vous n'êtes pas un témoin, mais un suspect. Alors vous parlez seulement quand je pose des questions, c'est compris ? Ça, c'est une question à laquelle je dois répondre ou c'est rhétorique ? C'est ça, continuez à faire le malin. Bon, qu'est-ce que vous faisiez chez Werner ?

Je l'ai déjà dit à votre collègue, je venais boire un verre avec lui, ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas vu. Mais foutez-vous, vous passiez régulièrement le voir quand vous aviez besoin d'infos pour vos affaires minables, et ce coup-ci, il a refusé de vous en donner. Alors c'était quoi ? C'était quoi votre enquête, cette fois ? Aucune enquête particulière, puisqu'il ne m'a pas donné d'infos, comme vous le dites si bien, inspecteur. Je veux juste passer au bureau pour qu'on se retrouve chez lui et qu'on discute chiffon. Inspecteur ? Quoi ? Une personne vous demande à l'entrée. Mais je suis occupé avec le suspect, Beloc ! J'ai autre chose à faire que de parler à la voisine de palier !

C'est l'adjoint au maire qui est là. L'ad... L'adjoint au maire, ok. Bon, restez ici, Beaumane. Si vous bougez, je vous fais coffrer pour délit de fuite. C'est compris ? Je regarde cette routine sinistre que j'ai connue autrefois. Les flashs, les questions des policiers, les regards en coin que les voisins tentent de jeter pour assouvir leur curiosité malsaine. Prévenez l'inspecteur Gerson qu'on a trouvé des dossiers de travail de Berner. Ah merde, et ça prouve que Scott avait des choses à me dire. Bon, monsieur le maire, vous avez un rapport demain matin sur son bureau ?

Vous savez ce que ça veut dire, Bowman ? Non, ça veut dire que vous et moi, on va passer une soirée en tête-à-tête au poste. Baloc, tu l'embarques ? Tu me le mets directement en salle d'interrogatoire. T'as pris un café ? J'imagine que vous en avez besoin pour vous remettre dans la soirée. Alors, on était où ? Ah oui, vous alliez m'expliquer comment vous avez assassiné un inspecteur de police à son domicile. Faites pas plus bête que vous l'êtes, Anderson. Je ne suis pas l'assassin, vous le savez aussi bien que moi. Je fais pas de suppositions, Bowman.

Je m'en tiens simplement aux faits. Et ce que je constate, c'est que vous étiez près du cadavre de Werner quand nous sommes arrivés. Je vous le répète, c'est moi qui ai demandé aux voisins d'appeler la police. Vous en connaissez beaucoup, vous, des criminels qui restent sur place après avoir tué ? Bon, écoutez, vous avez été flic également, Bowman. D'accord, vous pensiez que ça vous mettrait hors-jeu. Mais moi, je vais vous dire comment ça s'est passé. Vous êtes à sec, en quête d'une affaire juteuse, un secret dégueulasse, enfin ce genre de trucs minables avec lesquels vous gagnez votre vie. Mais Werner, il en a sa claque, les parasites de votre espèce.

Ça va toujours dans le même sens, et ça, ça lui pourrit sa carrière. Alors ce coup-ci, il met un terme à votre collaboration et vous fout dehors. Peut-être même qu'il vous menace. Vous êtes en rogne, vous picolez un coup de trop avant de vous rendre chez lui, le ton monte, et la suite, on la connaît. Il était déjà mort quand je suis arrivé. La porte était fermée de l'intérieur, ainsi que les fenêtres. Ah, vous êtes donc bien entré par effraction.

J'ai dû crocheter la serrure, comme je l'ai indiqué à vos collègues quand ils sont arrivés. Et vous en avez profité pour vous glisser chez lui ? Pour le surprendre même, lui faire peur ? Vous devriez arrêter de lire des romans de gare, inspecteur. Surprendre un flic au sirop des gouverneurs ? Aller le menacer chez lui ? Demander aux voisins ? Ils n'ont entendu aucun cri. Il n'y a aucune trace de lutte. Il est au téléphone. Il ne vous a pas entendu entrer ? C'est minuscule chez lui. Impossible de louper une personne qui tente de s'y introduire. Et je l'aurais tué avec quoi ?

La pensée ? Il n'y a aucune trace d'arme sur le lieu du crime. Arrêtez de vous foutre de moi. Vous vous en êtes débarrassé, tout simplement. Vous avez largement eu le temps. Il s'est passé moins de dix minutes entre mon arrivée dans l'immeuble et l'appel du voisin à la police. La concierge vous le confirmera et je ne suis pas resté seul plus de deux minutes. Les voisins sont trop curieux quand il y a une scène de crime. Je vous repose la question. Avec quoi je l'aurais tué ? À vous de me le dire. Vous auriez pu, je ne sais pas moi, l'étrangler ou l'empoisonner ?

Il n'y a pas de traces de strangulation. Et le seul poison que je connais se boit avec ou sans glaçon. Il est parfaitement légal depuis la fin de la prohibition. D'ailleurs, Werner en avait un verre à la main. Vous auriez très bien pu... Je sais que des gens nous regardent à travers la vitre teintée. Vous vous humiliez devant vos hommes, inspecteur ? Écoutez, ne me dites pas comment faire mon travail !

Vous ne faites plus partie de la maison. Si faire partie de la maison, c'est inventer des histoires, dormir debout pour envoyer le premier venu en prison, je suis content de plus en être. Fermez-la, je vous interdis. Eh non, vous fermez-la. Anderson, vous voulez une histoire ? Je vais vous en raconter une. L'histoire de comment mon ami est mort chez lui ce soir. Je suis entré dans son appartement et Werner était allongé par terre. La fenêtre était fermée de l'intérieur, sans trace d'effraction, et la pièce ne présente aucune trace de lutte.

Werner est costaud, donc même s'il a été pris par surprise, il devrait y avoir de la casse. Or, rien de tout ça. Son cadavre est tombé raide et donc tout laisse à penser qu'il est mort sur le coup. Le verre de whisky renversé sur le sol renforce cette hypothèse. Il était détendu en passant le coup de fil. Mais... J'ai pas fini ! Le détail que vous auriez dû relever, c'est sa main. Elle était crispée sur le combiné, comme s'il avait pris une décharge et que tous ses muscles s'étaient raidis d'un seul coup. Il a dû tomber à genoux avant de s'effondrer sur le sol. On pourrait penser à une attaque cardiaque.

Mais le corps était bien trop torturé. Ses yeux sortaient littéralement de ses orbites, comme s'ils avaient été poussés vers l'extérieur à grands coups de maillet. Enfin, le sang qui sortait de ses oreilles prouvera probablement que ses tympans ont éclaté. Des tympans éclatés ? Mais comment ? Ah ! Première question intelligente qui sort de votre clapet. Comment fait-on pour tuer un homme avec un téléphone ? Je sais pas. Ah, vous savez pas. Eh ben voilà, un vrai début de piste. Qu'en pensez-vous ? Je vais me lever et sortir de cette pièce parce que votre incompétence me rend malade.

Je vais rentrer chez moi, boire un verre pour honorer la mémoire d'un ami, et ensuite me saouler pour oublier qu'il n'aura pas mieux qu'un minable comme vous pour enquêter sur son meurtre. Non, attendez, non, non ! Détective Bowman, je ne vous permets pas de... Je ne quitterai pas la ville, je connais la chanson, et vous avez mon numéro si vous avez besoin d'un enquêteur. Je vous ferai un tarif, en souvenir de la maison. Il n'en reste plus que du 12 ans d'âge. Je crois bien que c'était Decker qui m'avait offert celui-là. Mais je suis d'humeur chagrine, et Werner mérite bien ça. Il est 3h du matin.

C'est vraiment une idée à la con. Ida Cunningham, j'écoute. Allô ? Si c'est encore un moyen de me mettre la pression pour que j'arrête mes enquêtes, ça marche pas. Au contraire. Ça ne fait que prouver que je suis sur la bonne piste. On va passer le bonjour à ouvert de ma part. Au revoir. Mademoiselle Cunningham ! Ah ! Vous parlez maintenant ? À qui ai-je l'honneur ? Détective Baumann. On s'est rencontrés hier matin au commissariat de police. Vous me remettez ?

Monsieur Bowman, vous faites du démarchage téléphonique pour laver les carreaux maintenant ? Ce n'est pas la peine, je le fais moi-même en tant que femme, vous savez. Werner est mort. Toutes mes condoléances, je ne savais pas. Qu'est-ce qui s'est passé ? Je ne sais pas, je l'ai retrouvé mort chez lui hier soir. Comment c'est arrivé ? Comptez pas sur moi pour remplir vos colonnes de votre torchon, mademoiselle Cunningham. Mon torchon, vous le lisez tous les jours, comme vous me l'avez fait remarquer. Et c'est vous qui m'appelez au milieu de la nuit ?

Alors, si vous cherchez quelqu'un pour passer votre chagrin nocturne, vous vous êtes trompé de numéro. Je raccroche ? Monsieur Beaumont, dois-je raccrocher le condamné ? Non. Au commissariat, vous m'avez dit que vous aviez en votre possession des informations. J'aurais besoin d'y avoir accès pour mon affaire. Et je suis prête à les partager avec vous. Vous avez juste oublié une partie de votre phrase. C'est « collaborons, Miss Cunningham ». Je résume. Et vous m'arrêtez si je me trompe.

Très bien, faisons ça. Pardon ? Faisons quoi ?

Collaborons, mais... Oui ! Parfait ! C'est ça que vous n'étiez pas un monsieur, monsieur Beaumont. Par où on commence ? Le Sindingy Cause ? Pour interroger les autres chanteuses ? Doucement, doucement, doucement. Pourquoi le club de Golfie ? Eh bien, parce que plusieurs chanteuses ont déjà disparu sans laisser d'adresse. Et que personne n'a jamais voulu me laisser rentrer pour une raison que j'ignore. Ah, c'est Vinnie, ça. C'est Vinnie, Vinnie comme Vinnie Lazzaro ? Le pseudo-imprésario ? Oui.

Il bosse pour Golfi. C'est lui qui s'occupe du recrutement des filles là-bas. Lizzie, la chanteuse qui a disparu la nuit dernière, m'avait dit qu'il était particulièrement insistant avec ses artistes féminines. Il doit savoir quelque chose. Je vais y aller. Nous, Beaumane, nous allons nous rendre sur place. Nous, collaborons pour vous sauver. On se retrouve devant le club demain soir à l'ouverture. J'aurai mis de l'ordre dans mes notes. Oh, et mettez une chemise propre cette fois.

C'est vraiment une idée à la con. Retrouvez le générique complet sur le site de France Culture.