We're sunsetting PodQuest on 2025-07-28. Thank you for your support!
Export Podcast Subscriptions
cover of episode "Les Malheurs de Sophie, une comédie musicale" de Sabine Zovighian et Michael Liot 5/5 : Sophie était gourmande

"Les Malheurs de Sophie, une comédie musicale" de Sabine Zovighian et Michael Liot 5/5 : Sophie était gourmande

2025/5/23
logo of podcast Le Feuilleton

Le Feuilleton

AI Deep Dive AI Chapters Transcript
People
L
Lucie
M
Marianne
S
Sophie
未知
苏菲
苏菲的妈妈
Topics
Sophie: 我因为肚子饿而偷吃东西,但我不认为我应该因此受到惩罚。我喜欢吃东西,尤其是那些美味的食物。即使妈妈禁止我吃,我还是会想办法偷吃。 苏菲的妈妈: 苏菲,你太贪吃了!吃太多对你的健康不好,而且你偷吃东西是不对的。我必须惩罚你,让你知道你的行为是错误的。你不能再和我一起去喂马了,而且你只能吃面包和面包汤。 Marianne: 我觉得苏菲的妈妈对她太严厉了。苏菲只是个孩子,她只是想吃东西而已。我会偷偷地给苏菲一些好吃的,让她开心起来。贪吃可以治愈忧郁,我保证没有人会夺走你的快乐。 Lucie: 我很同情苏菲,因为她总是受到惩罚。我会尽力帮助她,给她一些安慰和快乐。但是,我不希望因为我的行为而受到惩罚,因为我不想失去这份工作。记住我们在一起的美好时光,不要哭泣,答应我,没有人会夺走你的快乐。

Deep Dive

Chapters
Sophie, defying her mother's orders, sneaks snacks and is caught. Her punishment leads to a painful incident with her pony, and her deception is revealed.
  • Sophie is forbidden to eat between meals.
  • She steals bread for the horses and gets caught.
  • She injures her finger while feeding her pony.
  • Her mother discovers her deception and punishes her.

Shownotes Transcript

Translations:
中文

Les malheurs de Sophie Une comédie musicale de Sabine Zovigian et Michael Lio D'après la comtesse de Ségur Née Sophie Rostopchin Voici des histoires vraies d'une petite fille que j'ai très bien connue dans mon enfance Pardon maman, pardon maman

Pardon à toutes les grandes personnes J'ai tout volé, j'ai tout mangé Tout découpé et tout caché C'est assez bon, je ne comprends pas Qu'on puisse être puni pour ça C'était si bien dans votre dos La crème, les fruits et les ciseaux Malheur à moi, parlez de moi J'essaye et je rate à chaque fois Je vais écorcher Mais en venue je serai gentil Et moi, comment font les modèles

Les petites filles, sages et jolies, qu'elles soient des trucs comme elles. C'est tout le malheur de Sophie. Dis-moi, comment font les modèles, sages et jolies, qu'elles soient des trucs comme elles.

tout le malheur de Sophie. Malheur Sophie ! Malheur Sophie ! Épisode 5 Sophie était gourmande. Je vous aime Sophie ! Mais non, mais non ! Mais si, mais si ! Mais je meurs de faim !

Sa maman disait que trop manger est mauvais pour la santé. Aussi défendait-elle à Sophie de manger entre ses repas. Tenez, il me reste quelques quartiers de pommes. Mais Sophie, qui avait faim, mangeait tout ce qu'elle pouvait attraper. C'est vrai que madame ne vous donne rien ? Tu m'accompagnes à l'écurie aujourd'hui ? Je finis ta question et j'arrive ! Madame de Réan allait tous les jours après déjeuner, vers 2h, donner du pain et du sel aux chevaux de monsieur de Réan.

Il en avait plus de 100, répartis dans des dizaines de compartiments. Mais pourquoi le sel est bon pour les chevaux et pas pour les poissons ? Quelles sont les différences entre un poisson et un cheval ? C'est une lunette. Je te laisse réfléchir. Poisson, les chevaux... En tout cas, c'est deux animaux qui aiment le pain. Oui, c'est ça. Sophie suivait sa maman avec un panier plein de morceaux de pain bi. C'est un pain au son.

Mais non, pas le son qu'on entend. Quoique ce serait drôle. Non, le son qui vient des céréales. Regardez le cheval brun. Il n'a fait qu'une bouchée. Oui, j'ai à peine eu le temps de retirer ma main. C'est des ogres. C'est vrai que c'est bon le pambi. Non, il est noir, mal cuit et fait mal à l'estomac. Sophie, je te défends d'en manger, c'est entendu ? Maman. Allez, donne-moi un pain de ton panier.

Tu vois ? Regarde, regarde bien. Je le présente comme ça, la paume bien offerte. Oui maman, vous m'avez déjà montré. Alors tiens, va nourrir ton poney. Oui ! Sophie avait un poney à elle que lui avait donné son papa. Bonjour Cadichon, comment tu vas mon beau ? C'était un tout petit cheval noir, pas plus grand qu'un petit âne.

Elle avait le droit de le nourrir elle-même. Tu as faim ? Tu sais quoi ? Moi aussi. Je vais te donner du pain, mais aujourd'hui, je m'en garde un petit bout. Ne sois pas jaloux ! Elle prit le morceau dans ses doigts, de manière à n'en laisser passer qu'un petit bout. Tu vas m'aider à le couper. Tiens, ne mords que ce qui dépasse. D'accord ? Le reste, c'est pour moi. Elle présenta le pain à son petit cheval...

qui en saisit un morceau et le bout du doigt de Sophie. Le doigt de Sophie saignait si fort que le sang coulait à terre. Mais Sophie n'osait pas crier. Elle tira son mouchoir et s'envle pas le doigt, bien serré, ce qui arrêta le sang de Sophie.

Mais pas avant que le mouchoir fut trempé. Sophie, tu as fini de nourrir Calichon ? Oui, oui, oui ! Sophie cacha sa main enveloppée sous son tablier et sa maman ne vit rien. Alors viens, on y va, il faut profiter de l'après-midi. Sophie, arrête de te tortiller. Mais quand on se mit à table pour dîner, la main de Sophie n'était pas encore assez guérie pour que le sang fût tout à fait arrêté.

Ah, mais qu'est-ce que tu te tiens mal ce soir ? Pardon, je vais faire attention. Tu veux que Lucie t'aide avec ta viande ? Non, non. Les mains sur la table, mademoiselle, s'il vous plaît. Sophie sortit doucement les mains dessous la table. Sophie, qu'est-ce que tu as aux mains ? Il y a des taches de sang sur la nappe tout autour de ton assiette. Sophie, je te parle, tu m'entends ? D'où vient le sang qui tache la nappe ? C'est de mon doigt. Qu'est-ce que tu as au doigt ?

Et depuis quand tu as mal ? Depuis ce matin, maman. C'est mon poney qui m'a mordu. Mais comment ce poney qui est doux comme un agneau a-t-il pu te mordre ? C'est en lui donnant du pain, maman. Mais comment ? Tu n'as pas mis le pain dans la main toute ouverte ? Comme je te l'ai montré tant de fois ? Non, maman, je tenais le pain dans mes doigts. Puisque tu es si sotte, tu ne donneras plus de pain à ton cheval. Sophie se garda bien de répondre. Elle pensa qu'elle aurait toujours le panier dans lequel on mettait le pain pour les chevaux.

et qu'elle en prendrait par-ci, par-là, un morceau. Le lendemain, donc, elle suivait sa maman dans les écuries. Sophie, donne-moi un pain. Tenez. Merci. Tiens, c'est pour toi, ma jolie. Oui. Un autre, s'il te plaît, Sophie. Merci. Oui, doucement, doucement. Il est pour toi, celui-là. Calme-toi. Sa mère avait le dos tourné.

Alors elle en prit un qu'elle mangea pendant que sa maman ne la regardait pas. Quand on arriva au dernier cheval, il n'y avait plus rien à lui donner. Félix ! Madame ? Il manque un pain pour le dernier cheval. Vous en aviez compté combien ? Comme d'habitude, 103. Autant qu'il y a de chevaux. Vous avez bien compté ? J'ai reconté, madame. Je sais que vous n'aimez pas qu'il y en ait trop ou pas assez. Eh bien, il en manquait un.

C'est embêtant, regardez cette bête là, comme elle est énervée. Oui, il faut maintenant retourner en chercher. Non, un instant, Philippe. Tout en parlant, elle regarde à Sophie qui, la bouche pleine, se dépêchait d'avaler la dernière bouchée du morceau qu'elle avait pris. Je t'ai vu, Sophie. Mais elle eut beau se dépêcher et avaler son pain sans même se donner la peine de le mâcher, la maman vit bien qu'elle mangeait et comprit que c'était tout juste le morceau qui manquait.

Petite gourmande ! Pendant que je ne vous regarde pas, vous volez le pain de mes pauvres chevaux ? Puisque c'est ça, vous ne viendrez plus avec mon ordonné à manger. Jamais ! Jamais ! Vous dînerez de pain et de... et de soupe au pain, puisque vous aimez tellement le pain. Allez, hors de ma vue ! Je ne veux plus vous voir. C'est ça, plus vite, plus vite ! Loin, loin ! Ah ! Eh bien, eh bien... Vous voilà encore avec un visage triste. Vous êtes encore punie ? Hum...

Pour quelle nouvelle sottise cette fois ? Je mangeais le pain de chevaux. Le panier était plein. Je croyais que maman s'en apercevrait pas. C'est mal la connaître, elle a des yeux partout. Et donc ? Quelle punition ? Je reste dans ma chambre. Décidément, on dit non tête à tête tous les soirs en ce moment. Je n'aurai que du pain sec à dîner. Du pain sec ? C'est ce qu'on donne aux prisonniers.

Voici le plateau de Sophie. Non mais Marianne, franchement, c'est tard pas pour une enfant de 5 ans ? Ça ne vaut rien pour l'estomac, vous ne trouvez pas ? Je préfère ne rien dire. Bon, eh bien merci. Bonne soirée. Je préfère ne rien dire. Gna gna gna gna gna gna. Et moi, moi je vais vous dire. Votre mère est sévère, oui sévèrement sévère. Je trouve qu'elle exagère, qu'elle a un cœur de pierre. C'est dit.

Toute la journée elle prie Dieu la Vierge Marie Parle du bien du mal Et vous traite comme le diable Assez ! Moi, je vais vous gâter Si vous aimez manger Moi j'adore partager Mes délicieux péchés Regardez

Qu'est-ce que c'est ? Confiture, fruits confits, plats de charcuterie, du fromage et du vin, vous en reprendrez bien. Confiture, fruits confits, plats de charcuterie, du fromage et du vin, parfait avec du pain. Ouah !

Sachez que la gourmandise soigne la mélancolie. Quand on est bon vivant, on ne survit pas sans ce que j'en pense. Vous êtes un petit bijou, mon enfant, voyez-vous. Personne ne vous prendra les secrets de votre joie, je le jure. Ah, donnez-moi votre assiette, oui ce soir c'est la feuille. C'est moi qui donne les ordres, alors soyez un ogre. À table !

Oui !

Montrez si on m'a donné autre chose avec mon pain. Faudrait bien le dire et alors... Votre maman ne vous envoie que du pain, mais elle ne m'a pas défendu de mettre quelque chose dessus. Et puis ça restera entre nous. Lucie ? Oui ? C'est quoi la différence entre un cheval et un poisson ? Tout !

Rien. Je n'aime pas les devinettes. Les questions sont toujours bêtes. C'est vrai. Savez-vous ce qu'il faudra faire une autre fois quand vous serez puni ou que vous aurez envie de manger ? Non. Venez me le dire. Je trouverai bien quelque chose de bon à vous donner. Ça vaudra mieux que ce mauvais pain noir des chevaux et des chiens. On n'est pas des vauriens. Ce n'était pas tombé dans l'oreille d'une sourde.

Et quelques jours plus tard... Ah, est-ce que j'ai faim ! Sophie revint voir sa bonne en lui disant qu'elle avait faim. J'en ai presque rien mangé à midi. En réalité, elle avait su que la fermière devait apporter quelque chose de bon à sa bonne et avait réservé son appétit pour pouvoir en profiter. Ah ben ça tombe à merveille ! La fermière vient de me faire cadeau d'un grand pot de crème et d'un pâtou frais. Ah oui ? Je vais vous en faire goûter. Vous verrez comme c'est bon. Et elle apporta sur la table un pain tout chaud...

et un grand vase plein d'une crème épaisse excellente. Sophie se jeta dessus comme une affamée. Je comprends que ça vous fasse envie, mais tout doux, Sophie, tout doux. Lucie ! J'arrive, madame, j'arrive ! Qu'est-ce qu'elle me veut encore, celle-ci ? Lucie ! Lucie, Lucie, Lucie ! Vous désirez, madame ? Y a un problème, Lucie ? Non, pas du tout. Ah, tant mieux !

Préparez un ouvrage pour Sophie. Elle aura bientôt 4 ans, il est temps qu'elle apprenne à travailler. Mais quel ouvrage, madame, veut-elle que fasse une enfant si jeune ? Oh, je n'aime pas votre ton. Pas du tout. Et surtout, je ne veux pas votre avis. Donc, préparez-lui une serviette à ourler ou, je ne sais pas, un mouchoir. Ce n'est pas si compliqué, si ? Non ? À son âge, moi, je savais déjà repriser des petites choses. Donc, préparez cela et puis vous me l'enverrez. Je vais m'en occuper. Ah, je n'ai pas entendu. Bien, madame. Parfait !

En rentrant chez elle, elle vit Sophie qui mangeait encore. Mais vous allez vous rendre malade ? Le pot de crème était presque vide et il manquait un énorme morceau de pain. Oh Sophie, vous allez me faire gronder ! Non ma chère Lucie, soyez tranquille. Je vous assure que je ne serai pas malade.

C'est si bon, la crème, elle n'est pas tout chaud. Oui, mais c'est bien lourd à l'estomac, jeune fille. Je sens que ça va mal finir. Mais non, mais non. Bon, qu'est-ce que je peux préparer à coudre ? Votre maman veut absolument que vous appreniez à travailler. Alors, voici un mouchoir. Allez la voir. Sophie courut au salon où l'attendait sa maman et lui présenta le mouchoir. Assieds-toi correctement, Sophie. Bien droite. Bien droite. Voilà. Voilà.

Alors, pour commencer, il faut faire passer le fil dans le chat d'une aiguille. C'est difficile. Concentre-toi. Tu sais ce que dit Saint Matthieu ? Il est plus facile pour un chameau de passer par le chat d'une aiguille qu'un riche d'entrer dans le royaume de Dieu.

Qu'est-ce que ça veut dire ? Ah, ça y est ! Voilà, le fil est passé. Et maintenant, regarde comme ça, il faut suivre la ligne de l'ourlet. La maman montra à Sophie comment il fallait piquer et tirer l'aiguille. Non, non, pas comme ça. Pas comme ça ! Ce fut très mal fait pour commencer. Sophie, s'il te plaît, applique-toi un petit peu. Mais après quelques points, elle fit assez bien.

Ah, mais c'est plutôt bien ça. Et trouva que c'était très amusant de travailler. Maman, je peux montrer mon ouvrage à Lucie ? Oui, oui, tu peux y aller. Mais ensuite, tu reviendras ranger toutes tes affaires et tu restes dans ma chambre avec moi. Oui, tu reviens. Si, regardez ! Eh bien, je suis impressionnée ! Dites-moi, vous n'avez toujours pas mal à l'estomac ? Non, pas du tout.

Seulement, c'est vrai que je n'ai pas faim. Je le crois bien, après tout ce que vous avez mangé. Allez, retournez vite près de votre maman. Je ne veux pas qu'elle vous gronde. Ça va, elle ne m'a pas grondé. Ou qu'elle me gronde, moi. Pourquoi vous dites ça ? Pour rien. Allez, filez. Mais si elle dit que c'était très réussi. Tant mieux, tant mieux, tant mieux. Bon, range ton ouvrage et joue un petit peu seule. Tout en jouant, elle commença à se sentir mal à l'aise. Oui, la crème et le pain chaud lui pesaient sur l'estomac.

Elle avait mal à la tête. Elle s'arrêta un peu de jouer, s'assit sur sa petite chaise, ferma les yeux et resta sans bouger. Qu'est-ce que tu as, Sophie ? Tu es malade ? J'ai un peu mal à la tête. Ah bon ? Depuis quand ? Depuis que j'ai fini mon ouvrage. Tu as mangé quelque chose ? Non, pas mal du tout. Oh, j'entends que tu mens. Je vais aller demander à ta bonne. J'espère qu'elle me dira la vérité, celle-là. Lucie ! Lucie, j'ai une question pour toi.

En tendant l'oreille vers le deuxième étage, Sophie entendit sa maman disputer la bonne. Son ventre lui faisait de plus en plus mal.

Vous n'en faites qu'à votre tête. Mais madame, je ne voulais... Taisez-vous ! Enfin, c'est insupportable. Vous avez réponse à tout. Vous n'avez pas à nourrir ma fille derrière mon dos. Je ne faisais que partager avec elle le cadeau de la fermière. Si j'avais su qu'elle mangerait tout le pot... Vous allez la surveiller ? C'est votre métier ? Je vous défends de donner à manger à Sophie jusqu'à demain. Alors faites-lui boire de l'eau et nous reparlerons de tout ça ce soir. Eh bien, à ce soir ! Eh bien, à ce soir ! Vous avez menti, mademoiselle. Votre bonne m'a avoué qu'elle vous avait donné du pain chaud et de la crème.

Et que vous, vous en avez mangé comme une petite gloutonne ? Tant pis pour vous, parce que maintenant vous allez être très malade. Et que vous ne pourrez pas venir dîner ce soir chez votre tante d'Aubert, avec votre cousin Paul, non ? Vous ne pourrez pas voir Camille, ni Madeleine de Fleurville. Allez, vous êtes brûlante, il faut vous coucher. Sophie se laisse à mettre dans son lit sans rien dire. Elle passa une mauvaise nuit, très agitée.

Bonjour Sophie. Bonjour Missy. Vous vous sentez mieux ? Un peu. Quand elle se réveilla, Sophie remarqua que sa bonne avait l'air un peu triste. Tenez, une lettre de votre cousin.

Rien que de lire cela, Sophie en avait mal au cœur. D'ailleurs, après cet épisode, elle n'en mangea plus jamais.

Madeleine et Camille étaient à la maison aujourd'hui. Nous avons couru dans les bois chercher les fraises. Mais c'était moins bien sans toi. Rétablis-toi vite. Vivement nos retrouvailles. Ton cousin, Paul. La journée se passa tristement pour elle, à regretter d'avoir raté le dîner chez sa tante. Avant de s'endormir, la bonne vint lui dire bonne nuit et aussi au revoir. Pourquoi ?

Pourquoi Lucie ? Madame de Réan n'avait plus confiance en elle. Elle avait décidé de la renvoyer et de la remplacer par une autre qui ne permettrait pas à Sophie de faire ce que sa maman lui défendait. Alors quoi ? On ne se reverra plus jamais ? Sophie pleura de ses larmes les plus tristes, celles que fait couler l'injustice. Lucie ne méritait pas la porte. Pourquoi fallait-il toujours punir ? Sophie leva les yeux vers Lucie et trouva deux larmes sur ses joues.

qui ruisselait vers un sourire au coin des lèvres. Au revoir, petite amie, ma chère et tendre Sophie, nous avons eu du bon temps, souvenez-vous-en. Surtout, ne pleurez pas, mais mon enfant, jurez-moi que personne ne prendra les secrets de votre joie. Promis, j'irai. Parmi les secrets qui faisaient sa joie, il y avait des bêtises, bien sûr, et Sophie en fit encore beaucoup.

En quelque sorte, on peut dire qu'elle teint sa promesse. Je vous la raconterai une autre fois peut-être. Mais vous pouvez aussi les lire dans mes livres. Les malheurs de Sophie, bien sûr, mais aussi les petites filles modèles ou les vacances. Je vous donne la permission de lire jusqu'à tard le soir, sous la couette et même en cachette. Si on vous dit que c'est une bêtise, répondez que je vous l'autorise.

C'était Les Malheurs de Sophie, une comédie musicale. D'après la comtesse de Ségur, née Sophie Rostopchin. Avec ? La comtesse. C'est elle qui raconte. Véronique Vella, de la comédie française. Sophie de Réan. Ambrine Trigaud-Wacken. Oh, c'est moi ! Est-ce que je peux présenter tous ceux qui ont participé à ce podcast ? Bon, allez, d'accord, vas-y.

Alors...

...

Marianne, vous savez, la servante. Fanny Germont. Félix, celui qui s'occupe des chevaux. C'est Félix et c'est moi qui le fais. Je suis Michel Baladi. Voilà, c'était tous les acteurs et les actrices qui ont joué les personnages. Est-ce que vous avez reconnu les instruments qu'il y avait dans la musique ? Oui, il y avait des cordes. C'était le quatuor Kaya avec Violon Roxana Rastegar Camille Garin Alto Maëlle Desbrosses

Et au violoncelle, Emma Gerjeli. Il y avait aussi du piano. Célia Oneto-Bensaid. De la clarinette et du basson. Antoine Cambrouzi. Du vibraphone et du glockenspiel. Tu as lu la feuille, tu as triché ! Mais non, je n'ai pas triché ! D'accord. Et c'était joué par... Érico Minami. Les instrumentistes ont été dirigés par Joséphine Stephenson. Elle a écrit les arrangements qui les concernent. Oui voilà, ça veut dire que j'ai écrit les partitions pour les musiciens.

Et elle a fait l'orchestration. Les bruitages que vous avez entendus, par exemple la tête de la poupée qui se casse ou les petits poissons qui font flap flap, c'est la bruiteuse. C'est Viola Gitton qui s'est occupée de nous les enfants sur le tournage. Oui d'ailleurs après le générique tu vas prendre une petite pause parce que c'est l'heure du goûter. J'ai presque fini et puis j'ai encore envie.

Oui, je continue. Céline Geoffroy a relu le texte pour vérifier que tout allait bien et qu'il n'y avait pas de faute d'orthographe, comme dans mon billet, quoi. C'est pas facile à déchiffrer. Elle est conseillère littéraire. La prise de son, le montage et le mixage, c'est tout ce qui concerne les micros et les ordinateurs. Manu Couturier est titouan OX. Je comprends pas pourquoi on a besoin de mixer...

Un podcast, je pense pas que c'est de la purée, hein ? C'est pas de la purée, c'est de la grande cuisine. Voilà, et il faut entendre le goût de tous les ingrédients.

Assistante à la réalisation. C'est la meilleure copine de la réalisatrice. Elle s'occupe de toute l'organisation et note tout ce qui se passe sur le tournage. Comme ça, après la fabrication, ça se passe bien. Oui, on peut dire ça, oui. Aurélie Miermont, tu as chanté La Poupée et tu as aussi fait les chœurs dans beaucoup de chansons qu'on entend. Toutes les musiques que vous avez entendues ont d'abord existé dans la tête de Michael Lio qui a tout composé. ...

Sabine, c'est quoi déjà ? Zovigian. Sabine Zovigian a lu Les Malheurs de Sophie quand elle était petite et a adapté le texte de La Comtesse. Elle a écrit des paroles, des chansons, imaginé des petites scènes. Voilà, j'ai changé un peu ce qu'elle avait écrit dans le livre pour que ce soit plus intéressant pour les oreilles. Tu as aussi réalisé, c'est-à-dire fabriqué ce podcast en rassemblant tous

tous les gens que vous avez entendus dans le long générique. C'est bon, j'ai tout dit ? Oui, mais attends, je voudrais aussi dire merci à Laure et Gorof et Benjamin Habitant pour leur conseil et leur relecture. Et puis, on n'aurait pas raconté tes histoires sans la volonté de Blandine Masson. Alors, merci à elle. Et à toi aussi, Sophie.