La peine d’inéligibilité de Marine Le Pen, condamnée avec d’autres figures du RN pour détournement de fonds du Parlement européen, secoue son parti et la société tout entière. Depuis une semaine, la dirigeante du parti d'extrême droite et son entourage dénoncent un « viol de l'État de droit », une « condamnation politique » qui émanerait de « juges rouges ». Une escalade rhétorique qui rappelle les attaques de Donald Trump contre la justice américaine, alors qu'il était poursuivi dans le cadre de plusieurs affaires en pleine campagne présidentielle. Ce qui a payé : le républicain a réussi à être élu. Et si la même histoire se reproduisait en France ?
Pour en débattre** :**
- **Emmanuel Rivière**, politologue et consultant en stratégies d'opinion
- **Aurélien Devernoix**, journaliste au service politique de RFI
- **Jean-Philippe Moinet**, auteur et fondateur de la Revue Civique, ancien président de l’Observatoire de l’extrémisme, auteur du livre *Un journal sous influence*, éditions AliRibelli
