Bonjour, c'est Laetitia de One Thing in a French Day à Paris. J'espère que vous allez bien et que vous êtes de bonne humeur. Aujourd'hui, lundi 5 mai 2025, cet épisode, le numéro 2505, s'intitule « L'exposé de Félicia sur le nucléaire ».
Mais avant de commencer, un grand merci à vous tous qui avez laissé des avis sur les applications de podcast. Cela permet à One Thing in a French Day de continuer à être visible et ainsi de continuer à être découvert par de nouveaux auditeurs. Ce matin, je prenais mon petit déjeuner en écoutant la radio. C'était mon horaire habituel, je le savais, parce que je venais d'apercevoir par la fenêtre un monsieur que je vois souvent arriver au travail.
Il a une démarche particulière, il a du mal à plier ses jambes et comme il faut descendre quelques marches pour arriver au siège social de sa gemme, ça lui prend un peu de temps. En écrivant ces lignes, je me rends compte qu'il pourrait tout à fait éviter ces marches en prenant l'accès par la pelouse. Peut-être s'impose-t-il cette gymnastique. A la radio, c'était le journal de 8h.
J'écoutais distraitement et puis un peu moins distraitement quand j'ai entendu qu'une des cinq priorités du nouveau PDG d'EDF, Électricité de France, qui a été renationalisé en 2023, était le nouveau nucléaire avec la mise en service de six réacteurs EPR2. Le journaliste a expliqué que le coût de production passerait alors à 100 euros du mégawatt-heure.
Et ce prix me parle, comme celui actuel de 60 euros et du prix d'ami de 40 euros concédé au revendeur. Ce prix me parle parce que j'ai vu tout cela hier soir avec Félicia qui terminait de préparer son exposé sur les risques et les impacts du nucléaire pour son cours d'enseignement scientifique.
Félicia a présenté son exposé ce matin en classe. C'était un exposé en groupe et sa partie était les impacts du nucléaire. Le coût de production faisait partie des impacts socio-économiques. C'est donc ainsi que j'ai appris que celui d'un parc éolien en mer dans le nord de la France était lui de 44 euros le mégawatt-heure. Et c'est pourquoi j'ai pu m'étonner de ce coût de production de 100 euros.
La France est, je crois, le pays au monde qui dépend le plus de l'énergie nucléaire pour son électricité. C'est une décision qui a été prise par le président Pompidou dans les années 70. Nous avons fait le choix du tout nucléaire. Notre voisin allemand vient de faire un choix radicalement opposé. L'Allemagne a définitivement fermé ses centrales nucléaires.
Quand nous étions à Dieppe pour les vacances, on pouvait voir depuis la plage au loin les deux tours de refroidissement d'une centrale nucléaire. C'était la centrale de Pinly. Ce site a d'ailleurs été choisi pour accueillir prochainement deux réacteurs EPR2. C'est difficile d'avoir un avis sur le nucléaire. On a toujours l'impression qu'on nous cache des choses. Les catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima font aussi froid dans le dos.
One Thing in a French Day, c'est fini pour aujourd'hui. Si vous avez écouté jusqu'ici, vous aurez peut-être envie de laisser un avis sur votre application de podcast. Cela rendrait un grand service à One Thing in a French Day pour lui permettre de continuer à être découvert par de nouveaux auditeurs. Et je vous dis à mercredi pour un nouvel épisode du podcast. A bientôt, au revoir !